Une vive tension a secoué ce lundi 1er octobre 3024 à l’institut Communautaire du Lac (ICL). Des enseignants ont organisé une manifestation devant l’établissement pour protester contre le rétablissement de leur préfet des études, Alexy Byamungu, accusé de détournement de fonds.
Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Non au détourneur Alexy Byamungu », « Non à la déstabilisation de l’ICL », les enseignants ont exprimé leur mécontentement face à une décision qu’ils jugent illégale. Selon eux, le proviseur Luc Kabango aurait outrepassé ses pouvoirs en réintégrant un membre du personnel faisant l’objet de graves accusations.
Cette manifestation a eu un impact direct sur le bon déroulement des cours. Les élèves, contraints de rebrousser chemin, ont exprimé leur frustration face à cette situation.
Un élève rencontré sur place a regretté de manquer ses cours et a appelé les autorités à intervenir pour mettre fin à ces conflits récurrents au sein de l’établissement.
Contacté pour s’exprimer sur ces accusations, Alexy Byamungu a catégoriquement nié tout détournement de fonds. Il a évoqué une manipulation de la part de personnes souhaitant le discréditer et détourner l’attention du public.
Saleh Lushombo, activiste des droits de l’homme, a condamné les actes dénoncés par les enseignants. Il s’est engagé à œuvrer pour que la vérité soit établie et que les responsables soient tenus pour responsables de leurs actes.
Cette affaire démontre les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux établissements scolaires. Les conflits internes, les accusations de malversations et les pressions exercées sur les enseignants sont autant de facteurs qui peuvent nuire à la qualité de l’enseignement et au bien-être des élèves.
Notons que les autorités compétentes devraient prendre des mesures nécessaires pour rétablir le calme au sein de l’ICL et garantir un environnement d’apprentissage serein pour tous.
Rédaction