L’Union Européenne a décidé de sanctionner plusieurs individus liés au groupe rebelle AFC/M23, dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement congolais et ce groupe armé. Parmi les personnes ciblées figurent des responsables militaires rwandais ainsi que des membres influents du M23, qui ont récemment pris le contrôle de territoires stratégiques dans l’est de la République Démocratique du Congo, notamment les villes de Goma et Bukavu.
Après avoir hésité de procéder aux sanctions ciblées, l’Union européenne vient de décider de passer à la vitesse supérieure. Parmi les personnes touchées par les sanctions dix individus ont retenu l’attention de la rédaction au pic de l’information :
- Bertrand Bisimwaqui est le coordonnateur adjoint de l’AFC/M23.
- Ruzi Karusisi, le commandant des forces spéciales rwandaises, récemment remplacé.
- Désire Rukomera, laresponsable du recrutement et de la propagande pour lecompte du M23.
- John Imani Nzenze, présenté comme responsable du renseignement du M23.
- Eugène Nkubito commandant de la 3e division des Forces de Défense du Rwanda (RDF).
- Pascal Muhizi, commandant de la 2e division des RDF.
- Jean Bosco Nzabonimpa, responsable des finances du M23, également de nationalité congolaise.
- Francis Kamanzi, directeur général du Rwanda Mines, Petroleum and Gas Board.
- Joseph Musanga connu sous le nom de Bahati Erastoet Gouverneur du M23 au Nord-Kivu.
- Gasabo Gold Rafiney,établi à Kigali, Rwanda.
Ces sanctions interviennent après une période de réflexion au sein de l’Union Européenne, qui hésitait à prendre des mesures contre ces acteurs en raison des implications géopolitiques complexes de la région. Les activités militaires et politiques du M23, soutenues par le Rwanda, ont exacerbé les tensions dans l’est de la RDC, où des millions de personnes sont déjà affectées par des conflits prolongés.
Les sanctions imposées par l’UE visent à isoler ces individus sur le plan économique et à limiter leur capacité à poursuivre leurs activités. La situation en RDC reste préoccupante.
Entretemps, les préparatifs pour lancer les négociations sur notre l’es deux belligérants sont en cours. Sauf changement de dernière minute, la première entrevue aura lieu ce 18 Mars à Luanda capitale Angolaise. Les deux parties confirment qu’elles enverront leurs délégations pour participer aux négociations.
La Rédaction