Il s’observe que les jeunes de la commune d’Ibanda consomment abusivement des boissons fortement alcoolisées, ce qui nuit à leur santé et qui peut provoquer des inconvénients néfastes à long terme et à court terme l’a fait savoir l’experte en santé publique Micheline Murhimanya, dans une interview faite ce 02/03/ 2023 par votre reporter Elie Cirhuza.
Contacter à ce sujet l’experte en santé publique, nous parle des conséquences sanitaires sur la vie humaine en donnant quelques exemples des maladies auxquelles les consommateurs de ces boissons fortement alcoolisées sont exposés :
« les boissons fortement alcoolisées ont beaucoup conséquences sur la vie de l’homme et cela sont regroupées en deux catégories : celles qui sont à long terme et d’autres à court terme, s’agissant à long terme ces boissons fortement alcoolisées peuvent développer des maladies comme par exemple : l’intoxication aigue, le cancer, la maladie cardiovasculaire, la toxicomanie,…et à court terme cela impactera négativement non seulement à la personne elle-même, mais aussi à son entourage, ce qui provoquerait entre autre la violence familiale, sexuelle,… », a-t-elle précisé.
Le Président de la société civile de la commune d’Ibanda David Cikuru, fait un appel au gouvernement provincial pour qu’il puisse voter un édit pour la fermeture de ces petites boutiques de vente et les maisons de production de ces boissons fortement alcoolisées dans la commune d’Ibanda:
» Nous demandons au gouvernement provincial de voter un édit pour la fermeture de ces petites boutiques de vente et les maisons de production de ces boissons fortement alcoolisées dans la commune d’Ibanda, en les mettant en garde et en les sanctionnant conformément à la loi, car ces boissons sont en train de détruire les jeunes et pourtant ils sont considérés comme l’espoir de ce pays » a-t-il conclu.
Notons que cette consommation des boisons fortement alcoolisées par les jeunes, est devenue un problème majeur dans la communauté dénoncé par plusieurs militants et mouvement de la société civile dans la ville de Bukavu.
Elie CIRHUZA