« Au tant que l’homme se multiplie par la reproduction, au tant le cancer le fait, et sa cellule ne meurt pas ; il faut seulement le prévenir tôt », Dr Rémy MACHOZI.
Conférence-débat à l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le Cancer, célébrée le 19 octobre de chaque année. A Goma, une centaine de personnes ont pris part à cette activité, organisée à l’Institut Français par une équipe de Médecins, dont 4 de la Clinique Notre Vie de Goma.
Au cours du débat, Dr KAZINGUFU SALUMI explique que, dans les régions moins développées comme chez lui, plus de 200 cas sont toujours enregistrés. Ainsi, faut-il régulièrement faire un dépistage, s’informer et discuter avec le médecin oncologue, s’informer des cas de maladies mammaires, éviter l’automédication auprès des charlatans. »
En plus, l’équipe de médecins indexent plusieurs signes du cancer du sein, entre autre la symétrie des seins, la tumeur, la rougeur l’écoulement mammaire,… », comme l’a exposé Dr Emma LAURE MUPITANZILA, en ajoutant que « les risques du cancer peuvent provenir des antécédents gynécologiques, les antécédents familiaux, les composantes héréditaires, la consommation de l’alcool, ou fumer du tabac ».
Nombre de nouveaux cas estimés de cancer du sein en 2023 : 61 214 des femmes au monde, dont 200 en ville de Goma, a évoqué, par ailleurs Dr Rémy MACHOZI. A cela Madame ZITA MUMBERE, Directrice Générale de la CLINOVIE, confirme l’arrivée des médecins oncologues qui viendront du Kenya au motif de prendre soin rapide des patients de cette maladie en RDC.
Quant aux participants, « une telle conférence, c’est un programme très intéressant ; il serait toujours organisé le semestre, car il est éducatif et nous apprend, selon elle, que les seins sont sains quand ils sont soignés, aussi, peut-on faire l’autopalpation mammaire pour se prévenir du cancer», comme l’a relevé Madame MARIE-FRANCE.
J-Rostand VUSANGI M.