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Le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a récemment effectué une visite empreinte de compassion en province du Nord-Kivu, accompagné d’une délégation substantielle comprenant des membres de son gouvernement provincial, des représentants de l’assemblée provinciale, ainsi que des agents de la Direction Générale des Migrations. Cette initiative visait non seulement à exprimer des condoléances aux familles endeuillées, mais aussi à aborder les enjeux cruciaux liés à la tragédie du naufrage du MV Merdi.

Le 5 octobre 2024, après une réunion d’urgence avec les autorités provinciales du Nord-Kivu et la ministre nationale des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, la délégation s’est rendue à Kituku, à proximité du site du naufrage. Sur place, de nombreuses familles attendent avec angoisse la récupération des corps de leurs proches, toujours immergés dans les eaux profondes du lac.

Certains membres des familles des victimes présents sur le lieu.

Jean-Jacques Purusi, affectueusement surnommé «Magufuli» par les habitants du Sud-Kivu pour son engagement et son dévouement, a pris le temps d’écouter les familles des victimes. Lors de ces échanges poignants, il a abordé les mesures à court, moyen et long terme qu’il envisageait de mettre en œuvre pour répondre à cette tragédie en synergie avec les autorités du Nos Kivu et le gouvernement central. Le gouverneur a annoncé la mise en place d’une équipe mixte, regroupant des représentants des gouvernements du Nord et du Sud-Kivu ainsi que des membres du gouvernement central, afin de coordonner les efforts de récupération et d’assistance.

Il a également souligné que des solutions concrètes étaient déjà en cours pour récupérer les corps, une priorité inéluctable pour les familles endeuillées. Les autorités se sont engagées à organiser des funérailles dignes et respectueuses pour les compatriotes disparus. Par ailleurs, Jean-Jacques Purusi a annoncé la création d’un programme de formation destiné aux équipes de plongeurs des deux provinces, afin de renforcer leurs compétences en matière de recherche sous-marine et d’intervention rapide en cas de futurs incidents similaires sur le lac Kivu.

Un représentant d’une famille des victimes posant des questions au Gouverneur Purusi

En réponse aux préoccupations exprimées par les membres des familles, le gouverneur a assuré un suivi et un soutien continus, tout en annonçant des mesures rigoureuses à l’encontre des responsables du secteur des transports, afin de garantir la sécurité des usagers.

La question de la réouverture de la route nationale N°2, sur le tronçon Sake-Minova, a également été mise en avant. En synergie avec le Vice Gouverneur du Nord Kivu, le Commissaire divisionnaire Jean-Romuald Ekuka Lipopo,  Jean-Jacques Purusi a promis d’évaluer la faisabilité de cette demande dans le plus bref délai, reconnaissant l’importance cruciale de cette voie pour la circulation et le développement économique de la région.

Après cette étape, le gouverneur s’est dirigé vers l’hôpital général de Kyeshero, où de nombreux survivants et corps des victimes ont été accueillis. Il a pris le temps de recueillir des témoignages des rescapés tout en garantissant une prise en charge médicale adéquate et un soutien psychologique de la part des autorités compétentes.

Le Gouverneur Jean-Jacques Purusi à l’hôpital général de référence de Kyeshero

Il est essentiel de noter que ce naufrage a eu des répercussions profondes et douloureuses sur les deux provinces sœurs du Nord et du Sud-Kivu. Ensemble, elles mettent en œuvre tous les moyens nécessaires, avec l’appui du gouvernement central, représenté par la ministre des Affaires sociales, Nathalie Aziza Munana, pour résoudre cette crise et prévenir de futurs incidents tragiques.

En rappel, c’est ce 03 Octobre 2024 qu’un bateau en provenance de Minova  au sud Kivu et en partance pour Kituku en ville de Goma au Nord Kivu a coulé non loin de son port d’accostage. Des investigations restent encours pour déterminer la vraie cause de cet incident mais pour l’instant les premières informations parlent d’une surcharge.

Stoïcien Sky Lwembo

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