Au total 5 journalistes tués et plus de 500 cas d’atteintes à la liberté de la presse depuis la prise du pouvoir par Felix TSHISEKEDI.
Un rapport de l’Organisation Non Gouvernementale JED [Ndrl : Journalistes En Danger] vient de mettre à nue la réalité que traversent les professionnels des médias. A l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, journée célébrée chaque 02 Novembre, cette organisation dresse la situation des médias.
Pour 2023, JED est revenu sur le quinquennat de Tshisekedi. Les statistiques déçoivent : 5 journalistes ont été tués, 523 cas d’attaque contre la presse dont 160 cas d’arrestations des journalistes, 130 journalistes victimes des menaces et violences physiques, bref; un tableau très sombre.
Avec ces données, JED s’inquiète de l’avenir de la presse au pays, cela en dépit de la disponibilité d’une nouvelle lois sur le fonctionnement du monde médiatique, loi qui malheureusement n’est jamais publiée dans le journal officiel malgré sa promulgation.
Toujours dans ce rapport, JED revient sur le cas des journalistes qui jusqu’ici incarcérés. Cette organisation invite le chef de l’Etat de sauver son mandat en ordonnant la libération de ces professionnels des médias.
Il faut noter que ce rapport indique que la province du Nord Kivu à elle seule compte 3 morts parmi les 5 dont 2 après l’instauration de l’Etat de siège.
Stoïcien Sky LWEMBO