Avant même la fin de la première journée de ces travaux qui se tiennent à Kinshasa du 14 au 16 Août, des voix s’élèvent déjà en fonction de la représentativité.
Certaines indiscrétions issues des participants aux travaux indiquent que pour le compte de la province du Nord Kivu environ 300 personnes se sont présentées à kinshasa au lieu de 60 comme le précisait le message du vice premier-ministre et ministre de l’intérieur Peter KAZADI. Toutes ces personnes sont visiblement des défenseurs de l’état de siège précisent-elles.
« Ça chauffe à Kinshasa et la Province du Nord-Kivu risque d’être sacrifiée uniquement parce que les militaires veulent se maintenir au pouvoir en Province. » a confié une source qui a requis l’anonymat. Celle-ci poursuit en évoquant même le favoritisme dans le choix de ces délégués. « On n’a pas tenu compte des équilibres ethniques au Nord Kivu. Certains ne se sont même pas retrouvés ici… » a dit notre source.
Elle poursuit en disant que des t-shirts portant des messages de soutien à l’état de siège ont été imprimés et distribuer aux gens pour assurer la visibilité.
Un analyste politique en ville de Goma dit ne pas comprendre comment l’état de siège fait tout pour se maintenir alors que les résultats sont mitigés. Celui-ci se pose bien des questions à savoir pourquoi à chaque fois que les autorités de Kinshasa annoncent une quelconque assise comme celle-ci, les groupes armés dits wazalendu s’activent pour attaquer les rebelles du M23 ? Peut-on dire que les autorités militaires se sont créés de groupes armés qui leur permettront de rester toujours au pouvoir au Nord-Kivu?
Il sied de noter que ces travaux qui vont jusqu’au 16 prochain détermineront l’avenir de l’état de siège qui est en place depuis Mai 2021.
Pour rappel, les mouvements citoyens et la société civile en provinces du Nord Kivu et Ituri ont déjà montré qu’ils sont pour l’enterrement de cette page.
Bahati Amuli Fautin