Une vingtaine de journalistes de Goma, au Nord-Kivu, ont participé à une formation de deux jours sur les principes fondamentaux de recevabilité envers les populations affectées du Nord-Kivu.

Cette formation, organisée par la PSEA (Protection contre l’exploitation et les abus sexuels), avait pour objectif d’améliorer la prévention des exploitations et abus sexuels (EAS) et VBG par la réduction et l’atténuation des risques, en dotant les journalistes des connaissances nécessaires pour aborder ces enjeux avec sensibilité et responsabilité.

À l’issue de la formation, les journalistes ont signé et adopté un code de bonne conduite pour les acteurs humanitaires en République démocratique du Congo. Ce code engage les journalistes à respecter les principes de recevabilité, à promouvoir la protection des populations vulnérables et à sensibiliser le public aux risques liés aux VBG et EAS.

Les participants à la formation ont souligné l’importance du rôle des journalistes dans la prévention des violences sexuelles et basées sur le genre. En tant qu’influenceurs et représentants du quatrième pouvoir, les journalistes ont le pouvoir de sensibiliser le public, de dénoncer les injustices et de promouvoir des changements positifs.

Notons que ce projet couvre les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri, il est mené par le consortium PPSSP (Programme de Promotion des Soins de Santé Primaires) sous la direction de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population) et financé par l’USAID (Agence américaine pour le développement international). Plusieurs journalistes formés se sont engagés à lutter contre les VBG et à promouvoir la recevabilité.

 

Rédaction 

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