Plusieurs journalistes et Éditeurs des articles, des pages magazines, des journaux se voient petit à petit mis en quarantaine en ville de Goma, par L’UNPC.
C’est ce qui ressort d’une analyse de certains hommes de médias, deux jours après la tenue d’un atelier de capacitation des journalistes au sujet de la couverture médiatique en période des élections législatives et municipales en RDC, organisée par l’UNPC Section Nord-Kivu à Goma.
Par cela, ils (les hommes de médias dont l’autorisation nous a été réduite de citer les noms) s’indignent et se demandent « quand l’UNPC lance-t-elle ces ateliers de recyclage et qui a-t-il réellement droit à y prendre part ».
A en croire vrai, quelques journalistes et responsables des organisations de la société civile du Nord-Kivu avaient échangé sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo (RDC), le mercredi 21 juin 2023. Une session qui n’a pas réuni tous les hommes de médias du Nord Kivu, ni moins tous ceux de la ville volcanique.
Cette réalisation s’affiche au projet de “renforcement du journalisme professionnel pour une couverture médiatique équitable” (RJPCE), initiée par l’Union Nationale de la Presse du Congo section du Nord-Kivu.
Il était question de la gestion et diffusion des informations en période électorale en RDC, du rôle de la société pour des élections libres, transparentes et apaisées ; « une thématique qui concerne tous les médias ».
L’orateur du jour avait dû fournir des outils nécessaires sur les notions de collecte des données, les émissions diffusées à travers les médias, sur le processus électoral.
Monsieur Jacques KAKULE VAGHENI, Secrétaire Exécutif de l’UNPC section Nord-Kivu, avait affirmé de cette formation une particularité qui conduit les journalistes à plus de responsabilité sur le terrain de jeu avant toute diffusion ou publication des informations liées aux élections. Il avait appelé les journalistes à effacer des lacunes auprès de la population et à ne diffuser que ce qui reflète la réalité ; aux risques d’en payer le prix si ce qu’il publie n’a pas de fondement.
Le Secrétaire Exécutif estime que les professionnels des médias sont désormais capables de décerner les vrais intérêts des électeurs tout en respectant les droits des candidats et les lois du pays.
“Il était question de déguiser les connaissances et les compétences des journalistes sur la thématique électorale dans le format actuel parce qu’avec les nouvelles règles de jeu qui apparaissent dans la nouvelle loi, il était donc question d’appeler les journalistes à se familiariser à toutes ces informations qui doivent intervenir dans le traitement de l’information qui concerne les élections. Il fallait donc parler plus de la responsabilité des journalistes parce que la période électorale suscite des tensions, c’est une période à beaucoup des compétitions, les enjeux sont tellement nombreux à tel point que la cité se trouve toujours sur le point de semer de confusion, et donc, il faudrait que les médias et les journalistes aient des atouts sur tout ce qu’ils pourront écrire ou publier afin de refléter un aspect de paix ou de cohésion sociale”, avait-il expliqué.
Il est à rappeler ici que le rôle du journaliste est de donner une information précise, une information sans diffamation, sans malveillance. En ce sens, cela voudrait signifier une information qui ne nuira pas aux candidats ou aux électeurs, une information dans laquelle les électeurs se retrouvent, par ce qu’ils estiment, que leurs intérêts ont été prises en compte.
A l’occasion, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) avait annoncé la mise place d’un système de monitoring des médias pour vérifier régulièrement leur contenu de diffusion.
“Nous allons mettre en place un système de monitoring des médias pour vérifier si réellement ce qui est diffusé contribue négativement ou positivement au processus électoral. Je crois que cela nous permettra de bien contrôler la situation parce que l’UNPC se donne toujours ce rôle de résoudre les problèmes qui peuvent surgir dans les médias en amont, mais aussi en aval, ici, c’est à travers ces instruments d’autorégulation, ces instruments d’éducation de la presse et donc, c’est le travail que nous allons poursuivre”, avait renchéri Jacques KAKULE VAGHENI dans ses propos.
Le Nord Kivu est une province à une multitude des médias, en ligne, radios, Télévision.
Chaque tenancier veut s’informer et se former sur les programmes d’innovation initiés par l’UNPC.
L’UNPC s’inquiète, quant à elle, de voir bon nombre parmi eux ne s’étant pas encore identifiés selon la loi de presse congolaise et invite tous à se conformer aux règles établies par le ministère de médias et télécommunications.
J-Rostand VUSANGI M.