La campagne internationale des 16 jours de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre toute forme de violences basées sur le genre a été lancée ce lundi 25 Novembre 2024 dans la ville de Goma dans un contexte particulièrement marqué par la guerre du M23. Célébrée sous le thème provincial: » Avec un nouvel élan agissons toutes/tous pour la restauration d’une paix durable et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles au Nord-Kivu »
Alors que la province est secouée par des conflits armés incessants, les femmes et les filles sont les premières victimes de ces violences, qu’elles subissent dans leurs foyers, dans les camps de déplacés ou encore dans les forêts où elles ont trouvé refuge.
Les combats qui ravagent le Nord-Kivu depuis plusieurs années ont engendré une crise humanitaire sans précédent. Des millions de personnes ont été déplacées, parmi lesquelles une majorité de femmes et d’enfants. Ces populations vulnérables sont exposées à un risque accru de violences sexuelles et basées sur le genre, perpétrées par des groupes armés, des criminels et des membres de leurs propres communautés.
Face à cette situation dramatique, la cheffe de division genre, femme, famille et enfant du Nord-Kivu a lancé un appel pressant à la communauté internationale et aux acteurs locaux pour intensifier les efforts de lutte contre ces violences et pour le retour de la paix. Elle a souligné les nombreux défis à relever, notamment la persistance des conflits armés, la pauvreté, la criminalité et les inégalités entre les sexes.
Marie Thérèse, cheffe de division genre, femme, famille et enfant, a également appelé à la mobilisation de toute la communauté : « Marie, a demandé à la communauté de s’unir pour le retour de la paix et de combattre de violences faites à la femme et jeune fille. »
Prisca Luanda, représentante du Gouverneur militaire, le général major Peter cirmwami, a réaffirmé l’engagement du gouvernement provincial à accompagner cette campagne et à trouver des solutions concrètes pour protéger les femmes et les filles.
« Nous devons nous unir afin à accompagner toute bonne initiative de lutte contre les violences basées sur les genres afin de protéger les femmes et les jeunes filles de notre province », a exhorté Prisca Luanda.
Les défis sont immenses, mais la détermination à agir est également grande. Les organisations de la société civile, les autorités locales et les partenaires internationaux doivent travailler de concert pour :
-Renforcer les systèmes de protection : mettre en place des mécanismes efficaces pour signaler, prévenir et répondre aux violences basées sur le genre.
-Soutenir les victimes : fournir des services d’assistance médicale, psychologique et juridique aux femmes et aux filles victimes de violences.
-Sensibiliser l’opinion publique : changer les mentalités et lutter contre les normes sociales qui tolèrent les violences.
-Poursuivre les auteurs : traduire en justice les auteurs de ces actes et les faire condamner.
La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat de longue haleine qui nécessite l’engagement de tous. Au Nord-Kivu, cette lutte prend une dimension encore plus urgente en raison du contexte de crise humanitaire. Il est impératif de redoubler d’efforts pour protéger les femmes et les filles et leur garantir une vie libre de violence.
Notons que La campagne de 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes a été lancée ce lundi 25 novembre 2024 dans la ville de GOMA comme partout au pays et dans le monde.
Du 25 novembre, journée internationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes, au 10 décembre , journée internationale des droits humains, d’autre part , ainsi que pour mettre l’accent sur le fait que ce genre de violence constitue une violation des droits humains.
MUNGUIKO THIERRY Horneyssie