Madame MARIE JOSEE IFOKU,  leader politique du parti A.E.N.C, vient d’annoncer encore sa candidature à la magistrature suprême, ce lundi 31 juillet à Goma. Prête pour les élections de décembre 2023, 5 ans après son échec aux dernières.

Cette ambitieuse qui veut à tout prix diriger ce gigantesque pays au centre de l’Afrique se dit être préoccupée par la situation inhumaine que traverse la population à l’Est. Pour elle, celle-ci est l’une des principales raisons qui l’ont amenée à prendre cette décision.

 « Il faut des hommes et des femmes avec des cœurs purs, puisque ce que la population est en train de vivre est une situation inhumaine. J’ai décidé d’être candidate à  la présidence et je viens de recommencer ce combat noble pour apporter un changement en faveur de ces femmes victimes et qui vivent dans des conditions inhumaines », a-t-elle déclaré à la presse locale à Bulengo.

La guerre de l’Est de la RDC semble échapper au contrôle du pouvoir. Pourtant le chef suprême venait de décréter l’état de siège, qui, de gré et de force, mettrait fin à cette barbarie du M23/RDF. La prétendante présidente de la RDC, Madame MARIE JOSÉE IFOKU, croit que cette guerre est purement économique, et qu’aucun ne la compare à celle de l’Ukraine :

« Notre guerre perdure plus de 20 ans. En réalité c’est une guerre économique en voix de laquelle les tenanciers savent le pourquoi. Je pense que nous pouvons faire les choses autrement. En tant qu’humain, nous pouvons faire de cette zone une zone spéciale, une zone économique jusqu’à  permettre tout le monde d’installer ses industries, le faisant dans le respect de l’autre. Parce que ce que nous voyons ici c’est vraiment inhumain »,achève-t-elle, en ajoutant qu’elle avait créé EKOKI, INATOSHA, pour en faire un cheval de bataille, que cela ne suffit pas, car, selon elle, elle doit aller à la tête pour décider avec tous ceux dont le cœur est pur de changer ce pays.

Ajoutons que Madame Marie-Josée Ifoku a parlé de sa course à la Présidence de la RDC  après sa visite d’assistance sociale aux déplacés du Camp de Bulengo,  à l’Ouest de Goma. A l’occasion de cette visite, cette dame a distribué un kits de vivre et non vivre aux démunis de ce camp.

J-Rostand VUSANGI M.

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