Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu (BCSC) exprime sa vive préoccupation face à la résurgence des pannes techniques qui frappent la REGIDESO, provoquant une grave pénurie d’eau à Bukavu. Cette situation, qui perdure depuis une semaine, a des conséquences désastreuses sur la population, tant sur le plan sanitaire que social.
Dans une déclaration publique rendue publique hier, le BCSC déplore l’inaction de la REGIDESO face aux multiples problèmes d’approvisionnement en eau potable à Bukavu. Malgré les recommandations formulées lors d’une visite à Murhundu en avril dernier, aucune solution durable n’a été apportée.
« La REGIDESO doit prendre ses responsabilités en face de cette crise« , martèle Maître Néné Bintu, présidente du BCSC. « L’utilisation de pièces préfabriquées, censée réduire les délais de réparation, s’est avérée inefficace et ne répond pas aux besoins urgents de la population. »
La Société Civile pointe du doigt les graves conséquences de cette pénurie d’eau, notamment des cas de noyade, de kidnapping, de violences et d’abus divers. La déshydratation qui touche de nombreux habitants, particulièrement les enfants et les personnes âgées, suscite également de vives inquiétudes quant aux risques sanitaires encourus.
Face à l’urgence de la situation, le BCSC exige de la REGIDESO des actions concrètes et immédiates pour rétablir l’approvisionnement en eau potable à Bukavu. Les mesures préconisées incluent:
-Réparation diligente des pannes techniques
-Mise en place d’un système de distribution alternatif
-Communication transparente avec la population.
Face à toutes ses revendications, nous n’avons pas encore réussi la version de la Regideso BUKAVU.
Notons que la Société Civile reste mobilisée et déterminée à suivre de près l’évolution de la situation et à exiger des comptes à la REGIDESO si aucune solution durable n’est trouvée dans les meilleurs délais. L’accès à l’eau potable est un droit fondamental et la REGIDESO a le devoir de respecter ce droit en fournissant un service de qualité à l’ensemble de la population de Bukavu.
Daniel KABIKA