Depuis quelques temps, les habitants de Bukavu dans la province du sud-kivu sont confrontés à une situation déplorable dans le secteur du transport en commun. Des chauffeurs indélicats profitent des heures tardives pour imposer des prix exorbitants aux usagers, bafouant ainsi les décisions du maire fixant les tarifs.
Cette pratique illégale est observée sur plusieurs axes routiers de la ville, notamment Place de l’Indépendance-Bagira, Place de l’Indépendance-Essence, Place de l’Indépendance-Ciriri, Place de l’Indépendance-Nguba, Essence-Panzi et Essence-Nyawera-Nguba.
Selon notre source, à partir de 18 heures, les chauffeurs n’ont aucun scrupule à augmenter les prix selon leur bon vouloir. Certains n’hésitent même pas à créer des embouteillages artificiels pour contraindre les passagers à céder à leurs exigences.
Face à cette situation , les usagers expriment leur ras-le-bol et implorent l’intervention des autorités. « Cette hausse anarchique des prix est inacceptable« , s’indigne un habitant du quartier Bagira. « Nous ne pouvons plus planifier nos frais de transport quotidiens à cause de ce désordre. Cela pénalise lourdement les familles déjà fragilisées par la crise économique. »
Les organisations de la société civile montent également au créneau pour dénoncer ce phénomène qui n’est pas nouveau, mais qui semble s’intensifier ces derniers temps.
« Nous appelons le maire de Bukavu à prendre des mesures fermes pour mettre fin à ces pratiques abusives« , déclare un représentant de la société civile du Sud-Kivu. « Il est urgent de revoir l’arrêté fixant les prix du transport en commun et de mettre en place des mécanismes de contrôle efficaces pour garantir son respect. »
Notons que les usagers de Bukavu sont contraints de subir les caprices des chauffeurs indélicats, un calvaire quotidien qui affecte leur budget et leur qualité de vie en attendant la réaction de l’autorité urbaine de Bukavu .
Daniel KABIKA