La Journée internationale de la fille, célébrée le 11 octobre sous le thème « La vision de la fille pour son avenir », a une fois de plus mis en évidence la situation précaire des jeunes filles du Nord-Kivu, une région de la République démocratique du Congo marquée par des décennies de conflit.

Les témoignages recueillis lors de cet événement, organisé par la Maison de la Femme à Goma, ont peint un tableau sombre de leur quotidien, rythmé par le manque d’opportunités, les violences et les mariages précoces.

Les jeunes filles du Nord-Kivu sont confrontées à de multiples défis. Les violences sexuelles, les mariages précoces et les grossesses non désirées sont monnaie courante, interrompant leurs études et les contraignant à des rôles subalternes. La pauvreté, exacerbée par les déplacements de population, limite leurs perspectives d’avenir. De plus, leur participation aux prises de décision est marginale, renforçant leur vulnérabilité.

Face à cette situation alarmante, des initiatives locales voient le jour. Des organisations comme Actions unies pour le développement intégral « AUDI »Congo  mènent des actions pour autonomiser les jeunes filles en leur offrant des formations et en les aidant à créer des petites activités génératrices de revenues. Cependant, ces efforts restent insuffisants face à l’ampleur des défis.

Si les initiatives d’AUDI Congo sont louables, de nombreux défis persistent. La coordinatrice de l’organisation, Gisel Katolo, a souligné également la nécessité d’un soutien accru de la part des autorités et des organisations internationales pour atteindre les objectifs fixés. Toutefois à l’occasion de la célébration de cette journée, AUDI CONGO a exposé certains produits qu’elle fabrique. Selon sa coordinatrice Gisèle katolo, plusieurs filles et femmes continuent à être formé et ces genres des formations servent ces femmes et filles des petites activités génératrices de revenus afin qu’elles restent independantes économiquement.

Les représentants des organisations féminines et des autorités ont souligné la nécessité d’une action concertée pour améliorer la situation des jeunes filles. Madame Marie-Thérèse Sebangenzi, cheffe de division genre, famille et enfants, a appelé à une mobilisation générale pour protéger les jeunes filles et leur offrir un avenir meilleur.

« Nous devons agir davantage pour améliorer les bien-être de la jeune fille née et grandir dans l’environnement de la précarité sécurité à l’est de la Rdc. » a déclaré Marie-Thérèse Sebangenzi.

Prisca Luanda, conseillère principale du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu le général major Peter cirmwami Nkuba, a encouragé les jeunes filles à prendre leur destin en main. Elle a souligné l’importance de l’éducation et de l’autonomisation économique pour leur permettre de jouer un rôle plus actif dans la société.

« La femme ne peut pas occupée un poste parce qu’elle est femme seulement, mais parce qu’elle a de capacité. » a poursuivi Prisca Luanda

La situation des jeunes filles du Nord-Kivu est urgente et nécessite une action immédiate alertent plusieurs leaders dans le monde féminin. Il est essentiel de renforcer les initiatives locales, d’augmenter le financement des programmes en faveur des femmes et des filles, et de lutter contre l’impunité pour les auteurs de violences sexuelles.

Notons la Journée internationale de la fille a été l’occasion de rappeler l’importance de défendre les droits des jeunes filles et de leur offrir un avenir meilleur ajoute l’organisation AUDI Congo. Les défis sont nombreux, mais la détermination des organisations féminines sur terrain qui reste forte et l’engagement des autorités donnent des raisons à espérer.

 

Rédaction 

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