La Maison de la Femme à Goma a accueilli ce jeudi 17 octobre 2014, une conférence dédiée à la Journée internationale de la jeune fille, rassemblant autorités et acteurs locaux autour du thème « Jeune Fille Autonome et Résiliente pour un Avenir Meilleur ».

Cette activité organisée par la division du genre a permis de comprendre les défis auxquels font face les jeunes filles du Nord-Kivu et a souligné l’importance de leur autonomisation pour leur épanouissement personnel et leur contribution au développement de leur communauté.

Les participantes ont exprimé leur volonté de voir les choses évoluer en faveur des jeunes filles.

À travers une lettre de plaidoyer, ces jeunes filles dans la salle ont appelé à des actions concrètes pour améliorer leur accès à l’éducation sexuelle, à la santé reproductive et aux opportunités économiques.

Nathalie Muhire, jeune représentante du parlement d’enfants, a souligné trois axes clés de leur note de plaidoyer soumise aux autorités :

-Combattre les normes sociales: Les jeunes filles sont confrontées à des normes sociales restrictives qui limitent leur accès à l’information et aux contraceptifs.

-Sécuriser le financement: Le décaissement des budgets alloués à l’achat de contraceptifs est essentiel pour garantir leur disponibilité.

-Promouvoir l’entrepreneuriat: En encourageant l’entrepreneuriat féminin, les jeunes filles peuvent acquérir une autonomie financière et prendre en charge leur santé reproductive.

Guy Kibira, chef de division de la jeunesse et de l’éveil patriotique, a salué l’initiative des jeunes filles et s’est engagé à transmettre leurs revendications aux autorités compétentes. Il a notamment promis de plaider auprès des partenaires pour renforcer le soutien aux programmes de santé reproductive.

L’autonomisation des jeunes filles est un enjeu majeur pour le développement de la région. En leur offrant les moyens de s’épanouir, de prendre des décisions éclairées et de participer pleinement à la vie sociale, nous contribuons à bâtir un avenir plus juste et plus équitable pour tous.

Les participants à la conférence ont également souligné l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, qui constituent un obstacle majeur à leur autonomisation. Des initiatives visant à renforcer les systèmes de protection de l’enfance et à sensibiliser les communautés ont été proposées.

Sous l’appui de care international à travers son projet TUMA+, cette conférence a été l’occasion de rappeler que l’autonomisation des jeunes filles est une responsabilité collective. Il appartient à chacun de contribuer à créer un environnement favorable à leur épanouissement et à leur réussite.

 

MUNGUIKO THIERRY Horneyssie 

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