Dans une lettre ouverte récemment publiée, Junior Kamwele, un étudiant de l’Université officielle de Bukavu, a lancé un cri d’alarme concernant l’état critique de lAthénée dIbanda, une institution éducative emblématique de la province.

Ce message poignant souligne les conséquences désastreuses de la mégestion et de l’abandon qui menacent cette école, autrefois reconnue comme l’un des meilleurs établissements de la province du Sud-Kivu

L’Athénée d’Ibanda, qui a longtemps été un symbole de fierté pour la région, se trouve aujourd’hui dans une situation précaire.

Junior Kamwele, s’exprimant au nom de nombreux jeunes et citoyens préoccupés, rappelle que cette institution ne représente pas seulement un lieu d’apprentissage, mais également un héritage culturel et historique vital pour la province du Sud-Kivu.

Dans sa lettre, il évoque les défis politiques, économiques et sociaux croissants auxquels la région est confrontée.

«L’Athénée d’Ibanda est en péril, et il est de notre devoir collectif de le sauver», écrit-il. Il appelle à une mobilisation générale, non seulement des autorités provinciales mais aussi des citoyens, des acteurs de la société civile et même des forces de l’ordre, pour préserver ce patrimoine éducatif.

Les critiques formulées dans cette lettre mettent en lumière des problèmes systémiques tels que la corruption et la négligence qui ont conduit à la dégradation des infrastructures et à la baisse de la qualité de l’enseignement.

Il souligne que sans intervention rapide, l’Athénée pourrait disparaître, emportant avec lui les espoirs et les rêves de milliers d’élèves.

L’appel à l’action ne se limite pas à une simple dénonciation; il s’agit également d’un plaidoyer pour un avenir meilleur.

« L’éducation est le pilier sur lequel repose le développement de notre société. Nous ne pouvons pas laisser cet héritage s’éteindre », déclare-t-il.

Les réactions à cette lettre ouverte ne se sont pas fait attendre.

De nombreux citoyens et anciens élèves de l’Athénée d’Ibanda ont exprimé leur soutien, utilisant les réseaux sociaux pour relayer le message et appeler à une prise de conscience collective.

Alors que la province du Sud-Kivu fait face à des défis multiples, cet appel urgent pour sauver l’Athénée d’Ibanda résonne comme un rappel que l’éducation doit rester une priorité.

Les regards sont désormais tournés vers le Gouverneur et les autorités compétentes, espérant qu’ils répondront positivement à cet appel avant qu’il ne soit trop tard.

L’avenir de l’Athénée d’Ibanda dépendra des actions prises aujourd’hui. La communauté attend avec impatience une réponse proactive des dirigeants pour restaurer cet établissement à sa grandeur passée.

Il sied de noter que cette lettre nous est parvenue dans les après-midi de Mercredi 11 Septembre 2024.

Jean Luc Bidorho

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