Le fait ressort de l’acte de fusillade et tuérie commis par les Rwandan Defense Force (RDF), en exécutant un militaire FARDC sur le sol de Paul Kagame ce 16 janvier. Alors que les deux pays parlent du forfait par des communiqués de Presse, la population transfrontalière vit aux abois.
Depuis plus de dix ans le Rwanda et la RDC vivent la rivalité politique ; l’un décide, l’autre riposte et la population en souffre.
Et cela se manifeste par de massacres de civils congolais, des militaires congolais, des incursions à Goma.
Nos sources les plus sûres prouvent qu’aucun militaire Rwandais n’a jamais perdu sa vie à Birere parce qu’il a franchi la frontière, même s’il s’est déguisé en civil pour ses raisons de renseignements ou filature, des cas qui arrivent parfois. »
Aujourd’hui qu’un soldat congolais est tué à Rubavu, et deux autres capturés, les populations de ces deux pays, même pas très concerné de l’affaire, ralentissent déjà leus activités commerciales entre ces pays, comme certains commerçants de Birere rencontrés :
« C’est déjà assez les tueries que les Rwandais nous imposent. J’ai peur d’y entreprendre mes activités. Je dois chercher ma vie par un autre chemin »; a indiqué Mudosa, une vendeuse congolaise.
Christelle est une commerçante des légumes. Pour elle, tant que Kagame sera à la tête du pays de milles collines, rien ne marchera.
« Nous n’aurons jamais la paix si Kagame ne retire pas son cœur et son nez dans la richesse du Congo ; je laisse Rubavu et ses tomates ». « J’ai déjà dit nonaux Rwandais. Avec eux, rien ne marchera ». (…)
La délimitation de la frontière entre ces deux terres ancestrales cause toujours problème ; les trois militaires FARDC se trouveraient d’ailleurs non loin de la borne du Congo. Et d’autres opinions indiquent que le Rwanda cherche noise comme il est actuellement frappé par le Sokoi en territoire de Rutchuru et Masisi, ainsi perdant ses éléments du M23.
J-Rostand VUSANGI M.