Le plan de l’acteur politique Jamal Usseni tourne autour de quatre (4) points. Ces 4 points sont exactement des idées majeures sur lesquelles son attention sera focalisée, en cas de son élection à la législature nationale, où il est candidat pour le compte de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Ces « idées forces » rodent autour de la gestion de la territoriale, du service national, la durée du mandat d’une législature et l’influence de la République démocratique du Congo en Afrique centrale. Ces 4 ressortent de douze (12) idées forces politiques, que Jamal Usseni met en avant-plan comme chevaux de bataille au sein de l’Assemblée nationale.
Concernant la gestion territoriale, Jamal Usseni estime qu’il est opportun d’écarter la direction, de la politique et du tribalisme. « Nous devons dépolitiser et détribaliser la gestion de notre territoriale« , pour ne pas tenir compte du quota politique et surtout, pour ne pas consacrer le tribalisme, laquelle façon minimise les capacités et les potentialités des personnes dans la gestion de la chose publique.
Le système politique et tribal qui régit l’obtention de certains postes, fragilise la stabilité des provinces. Jamal Usseni évoque le cas de la province du Sud-Kivu, où les autorités provinciales sont en mal de fonctionnement suite aux nombreuses motions, qui ne facilitent pas le dévéloppement. « Un gouverneur ne peut pas mettre en oeuvre un plan de dévéloppement durable pendant deux ans. C’est impossible ! »
Jamal Usseni voit le service national comme « un secteur qui peut générer de l’emploi, encadrer efficacement la jeunesse et qui peut permettre l’intégration sociale des jeunes délinquents ». Triste est de constater se lamente le candidat, un seul secteur est pris en compte en l’occurence l’agriculture ou la maçonnerie. Il préconise de regarder le service national comme « une entreprise qui doit générer des profits et des bénéfices en vue d’encadrer professionnellement les jeunes diplômés, les personnes en chômage« , et ainsi pallier l’épineuse question du chômage en République démocratique du Congo. « Nos universités produisent des diplômés mais sur le marché du travail, l’offre est très inférieure par rapport à la demande ».
L’acteur politique pense que ce problème explique en quelque sorte le déversement de plusieurs jeunes dans le secteur politique, pour ceux qui n’ont pas retrouvé d’emploi dans les Organisations non gouvernementales (ONG). « Il faut une politique d’encadrement des entreprises, d’assainissement du secteur financier. Je propose l’idée d’un service national qui va être générateur d’emplois pour la jeunesse ».
En ce qui touche la durée d’une législature, Jamal Usseni s’aligne derrière le Professeur Isidore Ndaywell. Pour lui, « J’estime que les 5 ans tels que consacré par notre Constitution sont très inférieures par rapport aux besoins et aux réalités du Congo et de gestion du pouvoir« , lance-t-il avant de rallier le Professeur, qui proposait sept (7) ans. « Moi, je propose un mandat de 7 ans ».
Il soutient cette proposition dans le sens où pour le cas d’un nouvel homme fort à la tête du pays, « dans notre système actuel, ça lui prendra au minimum 2 ans pour asseoir ses politiques, tous les systèmes qui vont lui permettre de travailler. Il lui reste 3 ans dont une année où l’attention de la classe politique sera concentrée sur les élections », ce qui lui fait seulement deux ans pour travailler, lesquels paraissent insuffisants pour mettre en place un projet et obtenir des résultats à court terme alors qu’avec 7 ans, 4 années seront utilisées pour la réalisation.
Enfin, pour favoriser l’influence de la République démocratique du Congo en Afrique centrale et surtout qu’elle est entourée de 9 pays, Jamal Usseni pense que la RDC doit « créer des dynamiques dans les villes stratégiques » pour être une actrice, qui domine positivement la sous-région. « Ces villes-là doivent être des îlots de dévéloppement économique, des villes qui vont impulser les régions à travers leur développement ».
Guerschom M