Rassemblées à Goma, des femmes et des leaders de la société civile du Nord-Kivu ont exprimé leur ras-le-bol face aux violences qui ravagent la région. Ce 6 mars, à deux jours de la Journée internationale de la femme célébrée chaque le 8 Mars, à cette occasion, elles ont déposé une lettre de plaidoyer pour la paix au Conseil de sécurité de l’ONU.

« Nous sommes exterminées et fatiguées par les tueries », a déclaré Madame MULULU Rachel, Point Focal des femmes. « Nous demandons une paix urgente, sans délai, sur notre terre. »

Le silence de la communauté internationale face à la situation dans l’est de la RDC a été dénoncé par les femmes. « Elle est complice de ce massacre« , ont-elles affirmé. « Sinon, elle réagirait face aux multiples cris des Congolais. »

Les femmes du Nord-Kivu exigent un changement radical dans la région des Grands Lacs. « Nous n’avons pas besoin d’être apaisées par une gérance d’hypocrisie qui n’aboutit à aucun résultat depuis des décennies », ont-elles déclaré.

La lutte pour la paix se poursuivra dans les rues et à tous les niveaux de la hiérarchie sécuritaire du Nord-Kivu, ont affirmé les femmes. Elles ont exprimé leur gratitude au Gouverneur ad interim pour avoir transmis leurs revendications à la Présidence de la RDC la semaine dernière.

Le dépôt de cette lettre, est une décision immuable que font montre les femmes de la République Démocratique du Congo. Au même moment, nos sources locales signalent des bombes larguées dans la Zone de Nzulo en groupement de Kamuronza faisant des blessés. N’en parle-t-on plus pour la pléthore des déplacés sortis de de chez eux et vivant dans les sites de Don Bosco, Kanyaruchinya, Bushagara, Lushagala, Nzulo, Alpha, Bulengo au Nord Kivu.

 

J-Rostand VUSANGI M

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