Pendant qu’ils couvraient la marche pacifique de mouvements citoyens ce jeudi 1Decembre 2022, qui denoncent le silence de la communauté internationale face à l’agression Rwandaise, demande le départ de la Monaco suite à son inaction face au M23 et dire non à la Force Ougandaise dans la Troupe de l’EAC en RDC.
Au moins 7journalistes ont été bousculés par les éléments de la police Nationale Congolaise non loin du Rond-point Instigo dans la ville de Goma au Nord-kivi, pendant que les manifestants se dirigeaient vers la Base de la MONUSCO pour un sit-in.
« je ne sais pas celui qui a alerté les medias ,cependant tout ce que je peux dire, tout a été très vite propagé et exageré aussi, parce que pendant que tout allait bien, nous filmions la manifestation qui était pacifique et contrôlé par le commandant ville de la PNC , à un moment donné nous avons vu surgir un grand groupe de policiers qui a mis en débandade les manifestants lorsque les journalistes étions resté sur place au côté du commandant ville de la police. J’ai entendu l’une de mes collègues en pleurant criant le nom d’un notre collègue et quand je me suis retourné vers le collègue, je l’ai trouvé entre les mains des deux policiers qui lui faisaient la loi de leurs bras et l’ami était blessé et entrain de Seigner. Du coup, l’ordre a été donné de nous amener au commissariat de la police, le General nous a parlé comme parlerait tout officier.
Je ne peux pas dire que nous avons été arrêté, mais nous avons été interpellé, je fustige la façon dont nous avons été brutalisé, nous sommes journaliste, nous ne sommes pas ennemis de la paix. Notre collègue a été blessé et son matériel détruit complètement. Je ne sais pas pourquoi cette situation est arrivée, mais j’ai dû intervenir sur le bras du collègue pour arrêter son saignement » témoigne le Journaliste DJAFFAR AL KALANTY qui a été aussi interpellé
Pour TUVER WUNDI Numéro de l’Organisation journaliste en Danger à l’EST de la RDC
« C’est déplorable l’acte posé par la police sur l’ordre donné par le général de la police provinciale du Nord-Kivu, on ne peut pas par quelque pouvoir que l’on a à interdire aux journalistes de chercher l’information, nous pensons que la décision donner de bousculer et interpeller les journalistes était une décision incongrue, que les journalistes avant d’aller sur terrain puissent voir le Contexte surtout pendant cette période de l’état de siège et la police devrait comprendre que les attitudes de la police ne sont pas à applaudir car tous ces journalistes étaient biens identifiés, ils ont ete relaché tous 10minutes après »
Notons que malgré l’acte posé par la police, les manifestants sont allés jusqu’à la base de la Monusco ou ils ont fait quelques minutes selon Jacques SINZAHERI du mouvement citoyen AMKA Congo.