Les droits des enfants ne sont pas d’actualité dans cette entité. L’exploitation de ces derniers dans de lourds travaux en cette période des vacances de Pâques est plus que d’actualité ici.

Ces enfants dont l’âge varie entre 5 et 16 ans sont sensés se battre pour subvenir aux besoins familiaux. Certains travaillent dans des savonneries, d’autres dans des chantiers de construction des maisons et d’autres encore dans des restaurants. On identifie aussi d’autres petits enfants dans le petit commerce.

Cette situation s’est accentué avec les vacances. Le long de la rue on peut voir de jeunes enfants dont les filles sont majoritaires, celles-ci commercent et d’autres vendent à la sauvette ou en ambulatoire.

«Je suis obligé de me lever tôt pour commencer à vendre le sombe (feuilles des maniocs)… Je le fais pour intervenir même chez-moi à la maison. Si je ne le fais pas, chez-moi on risque de passer la nuit sans manger… »; précise Ishara, une jeune fille de 12 ans. Celui-ci est l’échantillon de plusieurs autres enfants qui doivent se battre pour survivre. Malheureusement tout ceci se passe sous l’œil détourné de la police chargée de la protection d’enfants.

Hamuli est parent d’une fillette qui avoisine les 14 ans, celui-ci accuse les mauvaises conditions de vie. « Aucun parent ne peut permettre à son enfant de travailler au-delà de ses capacités. Vue la vie que nous menons, nous sommes obligés d’aller tous à la chasse. » a-t-il dit.

Les organisations qui défendent les enfants ont toujours décrié les travaux de ceux-ci même si cela soit d’actualité dans plusieurs contrées.

Socrate Bin Sadiki

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