Deux bombes lancées par le groupe rebelle du M23 ont frappé des habitations civiles à Sake, dans le groupement Kamuronza, ce lundi 29 janvier 2024. Le bilan fait état de huit blessés graves, dont six enfants, une femme et un homme. Deux maisons et une toilette ont également été détruites.

Les bombes sont tombées vers 18h50 minutes dans le quartier Mahyutsa1, derrière le centre de santé Sake Afyia et non loin de l’institut Mululu. Une des bombes a atterri près de l’Institut Mululu, blessant grièvement un enfant de 7 ans et d’autres personnes, dont des enfants. Ils ont tous été évacués à l’hôpital CBECA Ndosho dans la ville de Goma. Une autre bombe est tombée derrière la même école, sans faire de victimes ni de dégâts matériels.

Deux autres bombes d’origine inconnue ont également été larguées ce lundi, l’une à Sake dans un endroit inhabité du quartier Bikali, en face de la construction du camp Munzenze Kimoka, et l’autre dans un pâturage de Muhima à Kirotshe, sur la route Sake-Kirotshe.

« Nous sommes terrifiés« , confie un autre habitant. « Nous ne savons pas quand la prochaine bombe tombera. Nous ne pouvons même pas dormir paisiblement la nuit. »

« Nous ne pouvons plus vivre dans la peur« , s’exclame un jeune homme. « Nous voulons la paix et la sécurité. »

Samedi dernier 27 janvier 2024, une série de bombes avait déjà frappé Mubambiro et Sake, causant la mort d’une fillette de 12 ans et blessant gravement quatre autres personnes.

Face à cette situation, la population du groupement Kamuronza se dit sidérée et condamne le silence de la communauté internationale, notamment de la Mission onusienne de la MONUSCO, face aux crimes des rebelles du M23. La peur s’installe déjà à Sake face à ces bombes.

Les attaques du M23 se multiplient et la population est terrorisée. La communauté internationale doit agir pour mettre fin à cette violence.

 

Ismaël MATUNGULU

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