Des femmes déplacées par la guerre du M23 qui vivent dans des camps à Goma ont exprimé leur espoir que l’arrivée de la Première ministre, Judith SUMINWA, ce mercredi 26 juin 2024, puisse changer la situation qu’elles traversent. Elles estiment que son statut de femme lui permettra de comprendre leurs souffrances, notamment les violences sexuelles dont la plupart d’elle ont été victimes, et de prendre des mesures pour mettre fin au conflit.
La Première ministre Judith SUMINWA est arrivée dans la ville touristique dans l’après-midi de ce mercredi, dans le cadre de sa visite dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, où au sud-kivu elle a assisté à la fermeture de la base de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Expliquant son choix de commencer sa visite par l’Est du pays, elle a déclaré que les deux provinces(Nord et sud-kivu ) ont été victimes de plusieurs affres de la guerre depuis près de 30 ans maintenant et qu’il était important de commencer ses voyages par là.
Mme SUMINWA a également souligné qu’elle voulait palper du doigt la situation sécuritaire et humanitaire et qu’elle envisageait de rencontrer diverses couches sociales pour ajuster les interventions du gouvernement dans les zones concernées.
Les femmes déplacées ont salué l’initiative de la Première ministre et ont demandé que la première ministre puisse s’attaquer aux problèmes de violence sexuelle auxquels elles sont confrontées dans divers camps à GOMA , Nyiragongo et ailleurs.
« Vraiment l’arrivée de la première ministre ici à GOMA est un ouf de soulagement, c’est une femme comme nous, nous croyons que nous l’expliquer ce que nous traversons » exprime une femme déplacée habillée en pagne et très motivée.
Ces femmes victimes de la guerre ont exprimé l’espoir que la visite de SUMINWA et son engagement personnel conduiront à un changement positif dans leur situation.
Notons que la Première ministre SUMINWA arrive à Goma pendant que la situation sécuritaire reste préoccupante. Ce même mercredi l’armée Sud-Africaine engagée au front au côté des FARCD de le cadre de la mission de la SADEC, a annoncé via un communiqué avoir perdu deux de ses hommes lors d’un bombardement de M23 à sa base située à saké dans le Masisi.
Rédaction