Recrudescence de l’insécurité dans la cité de Mweso à une trentaine de kilomètres de la ville volcanique de Goma. Depuis la soirée de samedi 27 janvier 2024, les prêtres catholiques de la paroisse Saint Mathias MULUMBA de Mweso ont jugé mieux d’abandonner la zone et de fermer momentanément les portes de l’église vu la persistance des affrontements entre les Fardc -Wazalendo et les rebelles du M23/RDF-UPDF.

Cette communication émane du curé de la paroisse de Mweso , Abbé Jean de Dieu UWIHOREYE, qui livre ce message des faits « jugés insupportables » et estime que la situation est de plus à plus grave.

D’après ce fidèle de Dieu , « il est devenu difficile de rester dans la zone de théâtre de guerres interminables. Nous avons bien résisté depuis un temps, mais actuellement c’est compliqué ; raison pour laquelle nous jugeons ainsi bon d’abandonner la zone tout en attendant le rétablissement de la paix et la sécurité dans cette partie de Masisi ».

Cette décision du curé de la paroisse est intervenue après le départ d’un convoi des ONG et les humanitaires dont certains agents de Médecins Sans Frontières (MSF), Action contre la faim (ACF) et autres associations locales qui œuvrent dans la région de Mweso en territoire de Masisi.

En même temps que cette crise frappe « terriblement » le coin, les évêques de l’Association des Conférences Épiscopales de l’Afrique Centrale (ACEAC) ont visité plus de 52840 victimes du site des déplacés de Lushagala en leur parlant du retour urgent de la paix, car, disent François-Xavier MAROY Archevêque de Bukavu et Vivent HAROLIMANA évêque du Rwanda, « la paix est une affaire de tous et c’est la plénitude de la vie. Priver quelqu’un de la paix, c’est lui priver son existence ». Leur arrivée au Nord Kivu, est une « implication dans la lutte pour la paix », comme ils célèbrent la messe de l’eucharistie en paroisse Mont Carmel de Goma ce dimanche 28 janvier 2024, messe à laquelle Peter CIRIMWAMI, Gouverneur Militaire ai du Nord Kivu, a pris part par représentativité.

Retenons que le Nord Kivu est secoué par des guerres des rebelles depuis plus de 30 ans et compte plus de 12 millions de morts, selon plusieurs rapports.

J-Rostand VUSANGI M,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *