Christian Ntabalinzi, président de l’Engagement Citoyen pour la République (ECR), a demandé, ce mercredi 3 janvier 2024, au ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, le retrait de l’agrément accordé au parti Alliance pour la Démocratie et le Changement Progressif (ADCP) de Corneille Nangaa. Il a également demandé l’activation des poursuites contre Nangaa et ses complices pour menace contre l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans une correspondance adressée au ministre Kazadi, Ntabalinzi fait savoir qu’il a été relayé et suivi par tous, la haute trahison de Corneille Nangaa, contenue dans sa déclaration annonçant la création d’un mouvement politico-militaire, dénommé Alliance Fleuve Congo.
« Ce mouvement, dont l’unique objectif est de perturber gravement l’ordre public par le renversement des institutions de la République, constitue une menace grave pour la paix et la stabilité du pays », écrit Ntabalinzi.
Il rappelle que la RDC est un pays démocratique et que la constitution interdit toute forme de violence et de subversion. Il demande donc au ministre Kazadi de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du pays et la protection de ses institutions.
La demande de Ntabalinzi intervient quelques jours après que Corneille Nangaa a annoncé la création de l’Alliance Fleuve Congo. Dans sa déclaration, Nangaa a accusé le gouvernement de Félix Antoine Tshisekedi de corruption et d’incompétence. Il a également promis de renverser le pouvoir par la force.
Cette déclaration a suscité une vive indignation dans le pays. Plusieurs organisations politiques et de la société civile ont condamné les propos de Nangaa et exigé sa poursuite.