De plus en plus d’enfants sont atteints du VIH/SIDA indique le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida PNMLS
Selon les statistiques qui ont été révélées le vendredi 1er décembre à Bukavu par le secrétaire exécutif du PNMLS au Sud-Kivu, Freud Muchiza Au moins 1 253 enfants vivent avec le VIH/SIDA sur un total de 22 520 personnes vivant avec cette pandémie dans la province du Sud-Kivu.
Il fait savoir que plus de 2 351 personnes ont été atteintes du VIH/SIDA en 2023.
Ces statistiques confèrent à la province du Sud-Kivu un taux de prévalence de 1,9%.
Freud Muchiza fait remarquer que le principal défi à relever est celui du financement pour une prise en charge des PVV.
« Les enfants deviennent souvent victimes du VIH/SIDA en raison de divers facteurs. » Nous explique un Docteur. Ce professionnel de santé a donné certains facteurs qu exposent
« Transmission de la mère à l’enfant, Si une mère infectée par le VIH ne reçoit pas de traitement approprié pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement, elle peut transmettre le virus à son enfant mais aussi le contact sexuel. Les enfants peuvent être victimes de violences sexuelles ou d’abus, ce qui les expose au risque d’infection par le VIH ». Il conseille aux enfants victimes d’abus sexuels de se rendre immédiatement à l’hôpital pour des soins appropriés
Pour notre spécialiste de la santé, la manière de stopper cette situation et protéger les enfants du VIH/SIDA, des mesures importantes doivent être prises. Il preconise le droit à un accès aux soins de santé adéquats, car Il est essentiel de fournir un accès à des services de santé de qualité pour prévenir et traiter le VIH/SIDA chez les enfants.
« Éducation et sensibilisation sont cruciales. Aussi, sensibiliser les parents, les soignants et les enfants eux-mêmes aux modes de transmission du VIH et aux moyens de prévention, afin de réduire les risques d’infection »
En mettant en œuvre ces mesures, il est possible de réduire la vulnérabilité des enfants face au VIH/SIDA et de les protéger contre cette maladie.
Daniel KABIKA