La Nouvelle Dynamique de la société civile (NDSCI) Miti s’inquiète des travaux de construction de la route Miti-Tshivanga qui évolue à pas de tortue, lors d’une récente mission d’inspection, cette structure citoyenne a constaté plusieurs irrégularités. Ce chantier vital et essentiel pour le développement de la région, connaît des retards qui pourraient prolonger sa réalisation de plus de cinq ans si la situation actuelle persiste.
L’un des principaux obstacles identifiés est le manque de main-d’œuvre qualifiée sur le site, un problème qui, selon la NDSCI, pourrait être résolu par une augmentation rapide des effectifs. « À ce rythme, la finalisation de la route Miti-Tshivanga pourrait s’étendre sur plusieurs années, ce qui est inacceptable pour les communautés qui dépendent de cette infrastructure », a déclaré René Ombeni, Président de la NDSCI.
Au-delà des délais, la NDSCI a également dénoncé les conditions de travail déplorables des ouvriers. Selon les constatations de l’organisation, les travailleurs ne toucheraient qu’une rémunération dérisoire de 10 000 FC par jour, bien en deçà du salaire minimum requis pour ce type de travail. Ce traitement, qualifié d’injuste et inhumain, constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.
Un autre problème majeur relevé par la mission est la barrière linguistique qui complique la communication sur le chantier. La NDSCI recommande vivement la présence d’un interprète pour améliorer la coordination entre les différents acteurs impliqués.
Face à cette situation alarmante, la NDSCI Miti exhorte les autorités compétentes à intervenir de toute urgence. « Il est impératif de prendre des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes et accélérer les travaux de cette route cruciale pour le bien-être des populations locales », a ajouté le Rapporteur de l’organisation.
Il sied de noter que la NDSCI reste mobilisée pour suivre de près l’évolution de ce projet et continuer à défendre les droits des travailleurs et des communautés affectées.
Daniel KABIKA