Les notables de Rutshuru recommandent à l’Etat congolais de rouvrir les écoles dans cette partie de la province du Nord Kivu qui est sous occupations des rebelles du M23. Ces derniers l’ont dit lors d’une interview accordée à Gorilla fm ce Mardi 01er Aout 2023. 

Aimé MBUSA MUKANDA fait savoir qu’il fait déjà deux années blanches que les élèves et écoliers de Rutshuru ne fréquentent plus l’école. Ceci depuis l’occupation de ce territoire par les terroristes du M23 soutenu par l’armée rwandaise.

Celui-ci renseigne que depuis la prise de Bunagana les écoles sont restées fermés ainsi que les bureaux des organisations non gouvernementales. Si les écoles n’ouvrent pas leurs portes le mois prochain, le territoire va enregistrer trois années blanches.

« Nous rappelons à l’opinion nationale et internationale que ça fait déjà deux années  blanches que subissent les élèves et écoliers du territoire de Rutshuru, cela suite à l’agression rwandaise et l’occupation des rebelles terroristes du M23. Si les écoles n’ouvrent pas leurs portes en septembre prochain nous observerons une troisième année blanche. » Se désole ce notable de Rutshuru.

Ainsi Mukanda demande au gouvernement congolais et au ministère de l’Enseignement Primaire, secondaire et Technique, EPST de rouvrir les écoles dans les zones sous contrôle de Wazalendo et des FARDC car la population commence à retourner dans leurs villages fuyant la misère dans le camp des déplacés à Kanyarushinya.

« Nous recommandons à notre gouvernement de pouvoir rouvrir toutes les portes des écoles dans le territoire de Rutshuru dans les zones non occupées par les rebelles du M23 vue que la majorité de la population a regagné leurs milieux. De jeunes filles tombent enceintes des grossesses non désirées et les jeunes garçons s’enrôlent dans le groupes armées et le wazalendo. A-t-il conclu.

La guerre du M23 a causé le déplacement massif de la population. Fuyant des affrontements opposant l’armée loyaliste aux terroristes du mouvement du 23 mars soutenu par le pouvoir de Kigali.

Perrive A. NAMULI

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