La population de kiwanja et ses environs dans le territoire de Rutshuru, vivent dans une situation difficile ce dernier temps. Dans un espace de deux semaines, trois engins explosifs abandonnés ont été retrouvés aux périphéries de kiwanja créant une psychose totale dans le chef de la population.
Cette série d’incidents a conduit les autorités locales et les organisations humanitaires à sonner l’alarme, mettant en évidence la nécessité d’une vigilance accrue et d’une action rapide pour prévenir tout danger potentiel.
C’est Adolphe Mutwa, le point focal des relais communautaires dans la lutte anti-mine au sein du Bureau des Actions de Développement et des Urgences (BADU), qui a alerté l’opinion publique sur cette situation préoccupante. Lors d’une interview nous accordée , Mr Mutwa a expliqué en détail les découvertes récentes. Il a révélé que ces engins explosifs avaient été localisés dans trois zones distinctes : près de l’abattoir de Kiwanja, à Kitoboko et à proximité de l’institut Kiwanja Cité, dans une zone connue sous le nom de Champ BPD.
La première découverte a eu lieu il y a deux semaines, lorsque les habitants ont trouvé une bombe près de l’abattoir de Kiwanja. Heureusement, aucune explosion n’a eu lieu, et les autorités locales ont immédiatement contacté la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) pour neutraliser l’engin. La deuxième découverte a été faite la semaine dernière, à proximité du camp militaire de Kitoboko. Encore une fois, la MONUSCO a été sollicitée pour désamorcer le dispositif explosif. La troisième et la plus récente découverte a eu lieu samedi dernier, près de l’institut Kiwanja Cité, où une roquette avec son mortier a été localisée.
À l’heure actuelle, cet engin n’a pas encore été désamorcé, mais les autorités ont été informées de la situation, et elles devraient à leur tour contacter la MONUSCO pour une intervention d’urgence.
Face à cette série de découvertes alarmantes, Adolphe Mutwa a lancé un appel pressant à la population locale pour qu’elle fasse preuve de prudence. Il a souligné que Kiwanja demeure vulnérable à la présence de mines et d’engins explosifs abandonnés, mettant ainsi en danger la vie des habitants.
Il est impératif que la population collabore étroitement avec les autorités locales et la MONUSCO pour signaler toute activité suspecte ou la présence d’engins explosifs. La sécurité de la communauté dépend de la vigilance de chacun.
Les découvertes de trois engins explosifs abandonnés aux périphéries de Kiwanja ont suscité une inquiétude légitime au sein de la population locale. La situation exige une réponse rapide et coordonnée des autorités locales et de la MONUSCO pour désamorcer ces engins potentiellement mortels.
En ces temps difficiles, il est crucial que la population de Kiwanja demeure vigilante et informée, travaillant main dans la main avec les autorités pour garantir la sécurité de tous. La menace des mines et des engins explosifs abandonnés ne peut être ignorée, et seule une action collective peut contribuer à prévenir de futurs incidents tragiques