La récente sortie médiatique du pasteur Jules Mulindwa de l’église Cité de refuge sur l’identité des « Wazalendo », fait couler encres et salives et parmi les personnes touchées par ces propos, l’acteur politique Jamal Usseni.
Dans un point de presse ce samedi 16 septembre à Goma, Jamal Usseni a d’abord estimé que la rencontre entre la politique et la religion n’a pas toujours des fruits mûrs. « Mêler la politique et la religion a toujours été un facteur de déstabilisation majeure« .
Cette déstabilisation s’explique par le fait qu’au finish, « il y a toujours eu bain de sang ». Cet acteur politique puise cette pensée dans l’histoire récente qu’a connue la République Démocratique du Congo avec la secte mystico-religieuse « Budu dia Congo », qui a secoué le pays vers la province du Bas-Congo, aujourd’hui Kongo-central et encore plus proche, le carnage du 30 août dernier à Goma, où des civils ont été tués.
Celui-ci soutient qu’il faut faire la part des choses. Dans cette part, que « ceux qui se réclament Homme de Dieu » jouent un rôle « apaisant sans prendre partie parce que cela est extrêmement dangereux ».
Jamal Usseni appelle le pasteur Jules Mulindwa à la retenue dans la propagation des messages dans son église, pour éviter de lancer « des propos qui blessent l’amour propre de la population ».
Pour rappel, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Jules Mulindwa prend clairement la défense de l’état de siège dans la province en jetant de l’opprobre sur les « Wazalendo », en indiquant clairement que « ceux qui s’appellent Wazalendo dans l’église, sont des bandits qui viennent tromper les gens« , en faisant mention de la secte mystico-religieuse à la base du récent carnage à Goma.
Guerschom M