Mukwege, Fayulu, Anzuluni et Ngoy disent que le processus encours est tripatouillé par le président de la centrale électorale. Pour le ministre de l’intérieur, la partialité est ce qui lui est reproché. Ces deux sont mis dans un même panier et risquent d’être traduits en justice par une partie de l’opposition.

Devant la presse de Kinshasa ce 23 Novembre, ces opposants, tous candidats président de la Republique, se sont dit être sur le point de déposer une plainte devant la cour de cassation.  Pour eux, il est logiquement inadmissible qu’on aille dans une élection sans connaitre exactement le nombre des électeurs. Le candidat Theodore Ngoy s’est attelé également sur la question des cartes d’électeur qui selon lui, 80% de ces dernières au pays sont effacées. Il pointe du doigt la responsabilité du président de la CENI Monsieur Denis KADIMA de l’avoir fait sciemment. Pour lui, KADIMA savait ce qui se passerait si on utilisait une impression thermique, et, comme pour se moquer des congolais, il l’a fait.

Ces 4 candidats réunis pensent aussi que le vice premier ministre et ministre de l’intérieur n’a pas respecté ce que dit la loi. Selon eux, Peter KAZADI aurait rendu disponible 25 policiers pour sécuriser chaque candidat président de la république, chose qui n’a jamais été faite. Par ailleurs ils fustigent le fait que le sortant TSHISEKEDI soit accompagné par la garde républicaine pendant que ce dernier est aussi candidat comme les autres.

Théodore Ngoy plaide pour la réparation de ces faits par la justice avant que le pire n’arrive au pays.

Entretemps, plusieurs autres candidats dont ceux de l’opposition poursuivent leur campagne.

Stoïcien Sky LWEMBO

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