Il s’agit d’une ressortissante de Burungu, une zone actuellement sous contrôle des rebelles qui s’est vue violée pour la première fois puis pour une deuxième fois après qu’elle ait réçu des soins.
Pendant cette période de guerre et d’insécurité, plusieurs femmes sont violées à maintes reprises dans les zones menacées par l’insécurité dont certaines d’entre elles se sentent désespérées et rejetées par la société.
Selon les témoignages d’une victime lors de déplacements, elle a été violée la première fois en quittait Burungu. «Lorsque je me déplaçait en quittant Burungu moi moi ma belle sœur, ma voisine et moi avions rencontré 8 éléments terroristes du M23, ils nous ont mise en captivité, ils nous ont terrifié en nous pointant les armes et ont tous voulu satisfaire leurs besoins sur moi et ma belle sœur car la voisine avait réussi à s’échapper. Ils sont parvenu à nous violer. Dieu aidant nous sommes sorties de là, arrivées à dans le camp de Bulengo nous avons été soignées. Mon mari m’a reniée et ma belle fille a également était reniée par son mari qui est mon fils ». Temoigne cette survivante.
Après cet épisode, celle-ci a subi ces mêmes actes poursuit-elle.
«Vivre dans le site de Bulengo sous l’abandon, la misère, la faim et sans soutien était encore le début du malheur. Etant mère de 7 enfants, une autre dame (déplacée aussi) me proposa d’aller chercher des vivres (patates douce) dans son champs à Shove c’est ainsi que les autres malfaiteurs sont venus ont refait ce même acte avec moi et les autres avec qui nous étions. Nous avons encore été violées.» poursuit-elle.
Les victimes des violences sexuelles comme les autres déplacées dans différents sites disent ne pas avoir d’aide de la part du gouvernement, d’où depuis leur arrivé dans le site de Bulengo, l’unique soutien qui leur a été apporté vennait du Programme Alimentaire Mondial. Elles demandent au gouvernement de pouvoir faire de son mieux pour mettre fin à la guerre, ainsi elles reviendront en paix dans leurs zones d’origine.
Furaha Ntambala Nathalie