L’Eglise Catholique décrète la Journée Diocésaine de la Femme, JDF en sigle, le 17 mars à Goma. Sous l’impulsion de Monseigneur WILLY NGUMBI NGENGELE, Prélat de Goma, qui « remarque plus de 70% participation des femmes dans l’Eglise, » c’est en référence de celle du 8 mars de chaque année, où les femmes du monde célèbrent et interagissent à propos de leurs droits.

A cette occasion, le Collectif des Associations Féminines pour le développement, CAFED en sigle, s’engage dans cette nouvelle dynamique et accompagne la nouvelle poussée des femmes du Nord Kivu, dans la lutte pour la prise de conscience des femmes.

«En tant que Collectif des Associations féminines, cette journée nous soulage. L’Eglise Catholique, aec d’autres, est en train de prôner la notion de la masculinité positive, et a compris que le pays ne sera jamais construit non seulement par les hommes mais plutôt par l’intervention, la participation effective des femmes, explique Madame Isabelle PENDEZA, Présidente du CAFED.

L’apport du CAFED dans cette initiative est d’encourager et soutenir ces instances de prise de décision via les Eglises et dans différentes démarches. L’Eglise, « au milieu du village », a compris la mission et le rôle que la femme assume dans la construction et la recherche  de la paix partout au monde.

La femme est depuis très longtemps soumise aux défis lui imposés par des tiers en la société courante. A cela, plusieurs participants dont les musulmanes, les Kimbanguistes, et les protestantes  pensent que «être femme et se laisser guider par des anciennes coutumes, c’est vraiment rétrograde » :

« Des traditions qui ne veulent pas reconnaître le courage, la bravoure et le rôle de la femme ne devraient plus exister. Il n’y a pas que le mauvais chez la femme ; il y a aussi du bien ; il suffit de le découvrir. », disent ces femmes, dans des allocutions émises, devant plus de milliers de personnes sur place.

« La femme n’est pas seulement éducatrice d’enfants dans la maison, plutôt promotrice de la paix ; ses atouts sont au-delà de cette limite. Elles peuvent aussi plaider pour les hommes, lutter contre la désinformation qui commet beaucoup de dégâts dans la communauté. »

En-dehors de remerciement adressés aux autorités ecclésiastiques pour avoir créé cet espace, quelques recommandations ont été émises à l’égard de toutes les femmes et de l’Eglise, comme : travailler dans la complémentarité pour le succès  de cette journée, participer activement à la promotion des droits des femmes, capitaliser cette journée pour les droits des femmes.

Le Collectif des Associations féminines pour le Développement appelle toutes les femmes de la Province du Nord Kivu à matérialiser les ateliers et les enseignements de cette Journée du 17 mars.

J-Rostand VUSANGI M,

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