Dans un contexte marqué par les violences récurrentes dans la région des Grands Lacs, un café citoyen s’est tenu ce samedi 10 août à Goma, initié par le Foyer de la créativité des organisations de la société civile.

L’objectif ? Sensibiliser les jeunes et les leaders communautaires au rôle crucial qu’ils jouent dans la lutte contre les discours de haine et la xénophobie, en promouvant une nouvelle approche : la bonne puissance.

Selon Michael MUNYAPETA Justin, membre du programme bonne puissance, « les jeunes représentent une part importante de la population congolaise et ils sont des vecteurs de changement au sein de leurs communautés ». C’est pourquoi cet atelier a été axé sur leur engagement en tant qu’ambassadeurs de paix dans tous les secteurs de la vie.

« Dans le contexte de la crise sécuritaire au Nord-Kivu, il est essentiel que les jeunes et les leaders communautaires adoptent une attitude responsable pour rompre le cycle de la violence », a-t-il ajouté.

Nadia Nyamushiya, activiste au sein du mouvement Rien sans les femmes, a souligné l’importance de ce cadre d’échange pour « revoir les éléments essentiels à la restauration de l’être, notamment le déracinement de la violence et les changements de mentalités au sein des communautés ».

La bonne puissance, une approche novatrice mise en œuvre dans la région, vise à résoudre les problèmes de violence en travaillant sur la qualité de l’être avant de s’attaquer aux problèmes sociétaux.

Notons que ce café citoyen a permis de mobiliser les jeunes et les leaders communautaires autour d’une cause commune : la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le Nord-Kivu. En adoptant une nouvelle approche centrée sur l’individu, les participants ont exprimé leur détermination à contribuer à un avenir plus serein pour leur région.

 

Richard KUBUYA 

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