Une atmosphère d’inquiétude s’installe progressivement à Panzi, alors que les Forces Vives de la Société Civile alertent sur une tendance inquiétante nommée MABENDE, qui se répand dans le quartier, alimentée par des enfants déscolarisés et désœuvrés, sous les yeux souvent silencieux de leurs parents.
Lors d’une récente visite dans la région le mercredi 3 avril 2024, notre reporter a constaté un étonnement palpable parmi les habitants face à cette nouvelle forme de criminalité qui se propage rapidement, alimentée par la jeunesse locale.
Les enfants privés de guidance éducative adéquate, semblent s’engager dans des comportements déviants, copiant aveuglement leurs pairs et s’éloignant chaque jour des valeurs éducatives fondamentales censées être transmises en famille et à l’école.
Le président de la Société Civile, Monsieur Amani Mpaliza, a lancé un appel urgent aux parents pour qu’ils réévaluent leur rôle dans l’éducation et la supervision de leurs enfants. Il a préconisé les activités constructives de loisirs pour décourager ces comportements déviants, et en appelant également au gouvernement à prendre des mesures immédiates pour endiguer cette menace croissante.
En plus de cette préoccupation, M. Mpaliza a souligné avec force la montée de l’insécurité dans toutes les rues de Panzi, attribuée aux jeunes devenus membres de la POPOPOPO SOLUTION.
Il a rapporté plusieurs incidents violents, ciblant principalement les femmes et les jeunes filles, mais touchant également d’autres segments de la société, qui sont désormais exposés à des attaques nocturnes lors de leurs déplacements.
Un exemple récent est celui d’une femme agressée la semaine dernière à Mulungulu, illustrant la nécessité urgente d’actions concrètes pour contrer cette vague d’insécurité qui menace la tranquilité et la sécurité des habitants de Panzi.
Daniel KABIKA