La situation humanitaire devient de plus en plus préoccupante pour les habitants de la cité de Kitshanga, entité passée sous contrôle des rebelles du m23 depuis jeudi 26 janvier selon plusieurs sources.
La grande partie de la population de cette entité située à la limite entre le territoire de Rutshuru et Masisi s’est dirigée dans des milieux environnants, à l’occurrence, la localité de Mweso, une dizaine des kilomètres au nord de Kitshanga. Un autre groupe de la population est concentré à la base de la Monusco à Kitshanga indique un acteur communautaire joint depuis Kitshanga. Cette population sans assistance sollicite une implication urgente de Kinshasa pour faciliter leur retour dans cette entité importante du territoire de Masisi.
« Les habitants d’ici ont fui vers mwesso, busumba et kalembe, peu de gens se sont réfugiés à la Monusco. La Monusco est en train de les aider avec de l’eau et de tentes, mwesso et trop petit, il a du mal à contenir ces déplacés venus de Kitshanga qui y sont arrivés en masse. Ils ont tout laissé à la maison, pas de nourriture ni médicaments, ils vivent dans de conditions déplorables. Le Gouvernement devrait tout faire pour restaurer l’autorité de l’Etat à kitshanga afin que ces déplacés retournent chez eux car on ne peut que se sentir heureux chez-soi » renseigne cet acteur communautaire
Notons que ce vendredi, d’autres affrontements entre les FARDC et les rebelles du m23 ont été signalés aux alentours de Kitshanga vers la zone de Burungu, une dizaine de kilomètre de Kitshanga, l’objectif pour l’armée étant de reprendre le contrôle de la cité de Kitshanga et rouvrir le trafic sur la route Goma-Kitshanga coupée depuis trois jours maintenant.