Le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux (BEIE), une organisation de la société civile œuvrant dans le secteur de l’environnement au Nord-Kivu, s’alarme de la menace grandissante qui pèse sur les animaux du parc national de Virunga, situé dans les parties contrôlées par les groupes armés.

Selon le BEIE, ces groupes armés tirent leur financement de la vente d’ivoire et de viande d’espèces rares, compromettant ainsi la santé écologique de la région. En cette Journée mondiale des animaux, célébrée chaque 4 octobre, Joël KABWASA, le coordinateur de cette organisation, appelle le gouvernement congolais à prendre des mesures adéquates pour sauvegarder ces espèces en voie d’extinction.

La situation dans le parc national de Virunga est alarmante. Les groupes armés, tels que le M23 dans la province du Nord-Kivu, ont un impact dévastateur sur l’écosystème local. Joël KABWASA souligne : « Si vous observez attentivement le territoire de Rutshuru, la situation est grave. C’est pourquoi nous appelons instamment le gouvernement à tout mettre en œuvre pour neutraliser ces groupes armés car dans leurs zones aucun service de l’etat n’est present dans le cadre de surveiller et proteger  ces animaux. Les animaux de ce parc attirent de nombreux touristes, et si nous ne prenons pas des mesures immédiates, nous risquons de tout perdre dans un avenir proche. »

Il est regrettable de constater que la Journée mondiale des animaux n’a pas été officiellement célébrée à Goma, malgré la menace persistante qui pèse sur les animaux du parc national de Virunga, situé dans la province du Nord-Kivu, regrette BEIE. Cette journée, initialement instaurée lors du Congrès international pour la protection des animaux à Vienne en 1929, est l’occasion de sensibiliser le monde à l’importance de la protection des espèces animales en danger.

La situation dans le parc national de Virunga est un appel à l’action immédiate. Il est impératif que le gouvernement congolais prenne des mesures fortes pour mettre fin au financement des groupes armés par le commerce illégal d’ivoire et de viande d’espèces rares. La préservation de ce parc, qui attire des touristes du monde entier, est cruciale pour la biodiversité du Nord-Kivu et l’économie locale.

 

MUNGUIKO THIERRY Horneyssie

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