« Les 40 voleurs » viennent de secouer la notabilité de TWAHA, village Ngangi I, tout près de la Paroisse Catholique Notre Dame de l’Espérance, de 0 heure à 2h, cette nuit du jeudi 26 septembre 2024.
Sans être inquiétés par les agents de l’ordre nationaux de la RDC, ces ‘’40’’ont fait incursion dans un ménage et blessé deux personnes dont un jeune d’une trentaine d’années révolues au seul motif qu’il ‘’serait déjà patron détenteur d’un taxi bus en ville de Goma ».
La population du coin, ayant pris ‘’conscience d’autodéfense », s’est réveillée et jeter des pierres et cailloux par-ci par-là ; une action qui a fait fuir les bandits en crépitant les coups de balles dans l’air.
Cet événement succède celui de la nuit du mercredi 25 septembre toujours dans la même zone.
Le chef cette notabilité, JEAN NZENGA, a sillonné dans son entité, criant qu’aucun homme ne devrait pas dormir pendant que les bandits opèrent dans le coin :
« Allô allô, chers hommes, quand l’ennemi arrive dans notre notabilité, c’est le moment de se réveiller et sortir de la maison. C’est sûr et certain que si tout le monde sortait, nous pouvons mettre la main sur ces inciviques », et de tonner qu’ « il serait sans valeur homme continuer à ronfler dans son lit pendant que le quartier est sous menace. Nous risquerons de dire qu’il est complice de ces 40 », a-t-il haussé le ton, au moment de sa ronde dans à notabilité envahie.
L’insécurité continue de battre record dans le quartier Majengo et à Nyiragongo. Il ne se passe un jour sans entendre de coups de balle, sans signaler des morts et des blessés ; ce qui inquiète la population de la ville et du territoire, alors que les deux milieux sont « hautement militarisés ».
Prenant la parole, un habitant s’est exprimé, cette nuit même, faisant voir que « les voleurs seraient des personnes qui maîtrisent bien le quartier et qui passent d’ailleurs des journée avec les personnes pour examiner le mouvement » :
« Lorsque quelqu’un a touché son Likelemba, il est tué la nuit même ; ces voleurs doivent connaître le circuit de la tierce personne et venir nocturnement récupérer son argent. Ou bien l’on me tire dessus ou bien moi-même je manœuvre ma machette », est-il resté décisif, après multiples tentatives de perte de vie auxquelles il assiste.
Signalons que la population de cette notabilité, à compter plus de 60 personnes, est restée éveillée jusqu’au matin, racontant des histoires du vécu quotidien de la calamité du Nord Kivu.
J-Rostand VUSANGI M,