Chaque année, le 20 novembre, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des droits de l’enfant. Cette journée a été instaurée pour souligner l’importance des droits de l’enfant et sensibiliser le public sur les défis auxquels sont confrontés ces jeunes vulnérables dans le monde entier.

Le thème de cette année, « Les droits des enfants en temps de crise », met en lumière les difficultés supplémentaires auxquelles sont confrontés les enfants dans des contextes de crises humanitaires telles que les conflits armés, les catastrophes naturelles et les pandémies. En effet, ces crises ont un impact significatif sur la vie des enfants et menacent leur santé, leur sécurité et leur bien-être.

MUHINDO MUDEKEREZA Noëlle, une mère qui encadre les enfants orphelins et délaissé s’exprime :

« En cette Journée internationale des droits de l’enfant, il est nécessaire de reconnaître que les enfants sont les membres les plus vulnérables de la société et de redoubler d’efforts pour veiller à ce que leurs droits soient respectés dans toutes les circonstances. La Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1989, reconnaît l’importance de protéger tous les droits fondamentaux des enfants, y compris le droit à l’éducation, à la justice, à l’expression et au jeu en toute sécurité. »

À elle d’ajouter que le chemin à parcourir reste encore long: «…Malgré les efforts de la communauté internationale, de nombreux enfants dans le monde continuent de faire face à des violations de leurs droits humains fondamentaux, notamment la discrimination, l’exploitation et la violence. Il est donc impératif d’œuvrer pour que les droits de l’enfant soient respectés et pour protéger les enfants contre toutes les formes d’abus et de négligence ».

Quelques enfants rencontrés n’ont pas caché les difficultés auxquelles ils sont confrontés:

« Nous sommes rejetés par tout le monde et nous voyons comme si nous avons aucune raison de vivre, nous sommes traité de voleurs, de sorcières et quand c’est une faute grave qui est commise tout le monde dit que ça doit être nous enfants abandonnés ».

Inquiets pour leur avenir, leurs rêves semblent freinés.

« Nos rêve c’est avoir aussi une famille, vivre en paix et bonheur mais aussi étudier pour être utile à la société  »

En cette Journée internationale des droits de l’enfant, nous devons réaffirmer notre engagement envers les droits fondamentaux des enfants et prendre des mesures concrètes pour renforcer leur protection. Nous devons travailler ensemble pour mettre fin à la violence, à la discrimination et au travail des enfants, en veillant à promouvoir l’égalité, l’inclusion et le respect des droits humains pour tous les enfants comme cela est recommandé par les textes juridiques internationaux en rapport avec les droits des ceux-ci.

Patricia Hélène kibukila

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