La population de Kiwanja, territoire de Rutchuru, s’étonne d’entendre le prix rabaissé du kilogramme de la viande à la portée de la population environnante, prête à acheter cette viande.

C’est très curieux de savoir pourquoi 1kg de viande de bœuf peut se négocier entre 2.500 et 5000Fc aujourd’hui sur le territoire de Rutchuru. C’est également curieux de connaître qui vendent cette viande aujourd’hui dans ce milieu. C’est enfin curieux de contempler quelle qualité de viande est-il question sur le marché et la rue dans la zone.

Multiples questions qui traversent les esprits de la population de Rutchuru, qui a assisté à la calamité de guerre ayant sévi la zone.

Le matin, aux premières heures de ce jeudi 4 mai 2023, le rond-point, destiné aux voyageurs de Vitchumbi, a exposé la viande de bœuf à un prix négociable, dont les tenanciers sont des hommes en tenue civile, et non reconnus par les bouchers du coin.

« Nous en avons assez, prenez-en à votre goût… », tel qu’on captait dire ceux qui vendaient la chaire, remplie en quantité dans un bassin devant lui.

Le Président de la société civile du coin, qui s’est réservé de tout commentaire sur le sujet, reconnait avoir vu cette présentation. Il soupçonne tout de même que « les auteurs de cette nouveauté de prix seraient issus de l’Est de la RDC et qu’ils auraient préparé les bœufs pour la fête de 30 juin prochain, malheureusement que les Congolais préparent sans convivance avec le M23, ayant occupé la zone par le sang, il y a de cela plus de 10 mois ».

d’autres sources disent que C’est après l’arrivée dans ces entités d’une centaine des vaches mortes lors d’une attaque par des inconnus armés le mardi dernier sur le tronçon Tongo-Kalengera dans la chefferie de Bwito que le prix a été revu à la baisse.

La communauté des vendeurs de viande sur l’axe, n’a pas autorisé quiconque à rabattre le prix jusqu’à ce point, car, dit-elle, le client à qui l’on sert 1 kg dans la boucherie locale, l’achète à 12.000Fc, soit 5 USD.

Les habitants et ceux qui s’en ont procuré les premiers n’ont pas eu l’occasion de contacter le service du vétérinaire qui prouverait la qualité de la viande. Et on signale que cette viande, des vaches entières mortes déjà venait en bord d’un camion marque FUSO, d’une origine inconnue.

 

J-ROSTAND VUSANGI

 

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