Après Patrick Karegeya le 1er Janvier 2014 en Afrique du Sud, Camir Nkurunziza en Afrique du Sud en 2019, Anselme Mutuyimana en 2019 au nord-ouest du Rwanda, Kizito Mihigo en Février 2020, ce 28 Décembre 2023 c’est le tour de l’opposante Anne Rwigara.
Comme tous ces autres, celle-ci est décédée dans des conditions jusqu’ici non élucidées. Les proches politiques de cette farouche opposante au régime tyrannique de Kigali pointent sans détours Paul Kagame. Les sources gouvernementales indiquent que cette jeune dame serait morte des douleurs abdominales.
Toujours selon Kigali, le gouvernement n’est implique ni de près ni de loin dans cette histoire. La famille et les proches de la disparue ne partagent pas cet avis. Pour eux, une main noire gouvernementale est derrière cette mort.
Pour rappel, Anne Rwigara est la sœur de Diane Rwigara, toutes deux faisant partie d’une famille farouchement opposée au régime de Kagame. En 2017, Anne et leur mère on passé 1 an en prison avant d’aller en exil où elle est décédé.
Celle-ci vient s’ajouter sur la liste, déjà longue, des opposants qui sont soit portés disparus, soit assassinés à l’intérieur du Rwanda tout comme à l’extérieur de ce petit pays au nord du Burundi.
La vie est-elle compatible avec l’opposition à Kagame ? Avec ces décès en série et presque dans les memes conditions on peut se dire que s’opposer à Kagame c’est signer son arrêt de mort. Dommage que cela se passe sous l’oeil impuissante de la communauté internationale.
Stoïcien Sky LWEMBO