La population de Goma est confrontée à une recrudescence de fausses informations, ou « fake news », sur les réseaux sociaux. Ces informations, souvent sensationnelles et alarmistes, font état de braquages et d’agressions qui n’ont pas eu lieu, a constaté votre media Au pic de l’info après ses investigations dans la communauté.

Un exemple récent est celui d’une publication virale sur les réseaux sociaux affirmant qu’une femme s’est fait couper la main lors d’un braquage après avoir retiré de l’argent dans un Shop du quartier Mabanga-Sud. Des leaders de la jeunesse du quartier ont démenti cette information et les cadres des bases expliquant qu’il s’agissait en réalité d’un accident. La femme en question était sur un triporteur et s’est fait happer la main par le moteur de cet engin roulant.

Un témoin sur le lieu de l’accident regrette le fait que les ennemis de la paix puisse utiliser une image pour faire peut à la population.

 » C’est au niveau du burec que cette femme qui portait un enfant s’est vue sa main coupée par le moteur du triporteur, je l’ai vu personnellement, mais certaines personnes ont mis sa main sur la couvercle d’un seau plastique parlant d’autres choses sur les réseaux sociaux » explique un temoin

Ces fausses informations ont des conséquences néfastes sur la population. Elles sèment la panique et la peur, incitant les gens à rester chez eux et à éviter certains quartiers. Elles peuvent également nuire à la réputation des quartiers et des entreprises mentionnés.

Il est important de rester vigilant face aux informations circulant sur les réseaux sociaux. Avant de partager une information, il est important de la vérifier auprès de sources fiables, comme les médias d’information ou les autorités locales.

 

MUNGUIIKO THIERRY Horneyssie

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