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Les activités sont restées paralysées toute la journée de ce lundi 6Fevrier dans la ville de Goma. Tout a commencé tôt le matin. Lorsque les gens se sont réveillés, ils ont constaté que toutes les routes étaient remplies de pierre répondant ainsi au mot d’ordre  de certains mouvements citoyens qui ont appelé à une ville morte ce lundi 6fevrier pour demander le départ de la force de l’EAC et de la Monusco si elles ne veulent pas combattre le M23.

A cette occasion, les maisons de commerce, marchés, les banques, transport en commun, écoles tous n’ont pas fonctionnés suite à cette situation. Les manifestants ne jurent que sur le départ de la Force de l’EAC et de la Monusco s’ils ne veulent pas combattre le M23.

« Nous sommes déjà fatigué, nos frères, sœurs, femmes et parents ont fui la guerre du M23, puis on nous a amené les militaires de l’EAC pour mettre en déroute tous les groupes armés nationaux et étrangers y compris le M23, mais ces derniers se promènent dans la ville de Goma sans rien faire que d’aller au front soutenir les FARDC qui font face aux rebelles du M232, ils doivent aller aux champs de bétails  et s’ils sont incapables alors ils rentrent chez eux car trop c’est trop »indique un manifestant.

Une journée ville morte qui s’est transformée en manifestation de colère dans tous les coins de la ville et causer de dégâts matériels énormes. Plusieurs maisons de commerces ont pillés par les manifestants au centre-ville voir même dans les quartiers périphériques de la ville.

« Je regrette d’avoir perdu plusieurs téléphones dans mon shop ici au rond-point signers, nous ne sommes pas de l’EAC ni de la Monusco, mais pourquoi s’attaquer à nos biens ? Nous demandons au gouvernement de tout faire pour nous rétablir dans nos droits.  Je ne sais pas maintenant comment nourrir ma famille avec cette situation, que le Gouvernement fasse des enquêtes » témoigne une victime de ces pillages

De l’autre côté, les commerçants de la ville dont les maisons n’ont pas été pillés, disent que la situation devient de plus en plus compliquée de leurs côtés, ils disent travailler à perte depuis le vendredi lors que la situation a commencé. Si la situation continue avec cette allure, les gens risqueront de mourir de faim  car   4jours sans travailler est un manque à gagner énorme.

« Nous ne savons pas vraiment que faire, faire 4jours sans étaler sa marchandise c’est trop pour nous le commerçant, que les autorités nous aident vraiment, c’est par exemple nous qui prenons les marchandises à crédits, nous ne savons pas si nous seront à mesure de payer nos crédit car la marchandise risque dans pourrir aux dépôts et dans nos maisons, que le Gouvernement trouve une solution » a poursuivi une femme commerçante

Pour l’un des organisateurs de la manifestation, militant du mouvement citoyen Génération positive, une fois la solution n’est trouvée la manifestation peut aller jusqu’à un mois même.

Le Gouverneur Militaire Constant NDIMA et le commandant ville de la police le colonel Alisa JOB ALAIN, sont descendus sur terrain pour tenter de calmer les manifestants au niveau de l’instigo et au Rond-point Rutshuru ou les manifestants voulaient traverser vers Rwanda apartir de la petite barrière mais sans succès.

Un groupe de manifestants qui a tenté traverser la petite barrière coté congolais, a ete dispeesé par les coups de balles de la police Militaire deployée à cet endroit pour la circonstence.

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