La société civile urbaine de Goma, alerte sur le niveau dans lequel les corps personnes civiles assassinées le 30 Août dernier par les Fardc sont conservé à niveau de l’hôpital militaire de camps katindo.

Pour cette structure citoyenne, les mesures de conservation de corps, ne respectent pas les réglements de gestion de cadavres.

« Nous avons appris nous-même que certains corps serait en décomposition, l’odeur nauséabonde envahi déjà les voisins du camp, ce qui est un souci pour la santé communautaire, la santé des individus et la quiétude et de passant et des voisins, surtout les enfants qui à cause de cette odeur tombe déjà malade » déclare Marrion NGAVHO

Ce dernier que les autorités qui gèrent l’état de siège aujourd’hui devraient trancher les responsabilités en vie de procéder immédiatement à l’enterrement digne de ces personnes car les capacités de conservation au niveau de la morgue reste faible néanmoins la justice doit poursuivre les séances d’audition.

Il aussi appelé au respect des cadavres et c’est pourquoi plaider auprès de l’autorité provinciale, Nationale, le ministère en charge de la santé et de l’environnement de décider sur l’enterrement qui doit être fait dans l’urgence pour ne pas détériorer l’environnement du camp et des passants.

« Nous disons que trop c’est trop, les gens qui ont commis ce massacre doivent être puni par la loi et nous voulons l’indemnisation de ces familles parceque un tel crime ne pouvait pas être fait sur la population qui n’est pas armée et qui essayait programmer une marche pacifique dans la fille de Goma. La société civile donne 48h aux autorités pour organiser l’enterrement et essayer de désinfecter les zones ou sont gardées les cadres qui sont maintenant en pleine décomposition »  insiste avec une tonalité ferme Marrion NGAVHO président de la societe civile Noyau de Goma.

Cette structure projette organiser encore de manifestations pour contraindre les autorités à organiser l’enterrement digne, mais aussi terminer le procès afin de punir tous ces gens qui se sont donnés à la population aulieu d’aller faire les exercices au niveau de rebelles qui engloutissent encore la population au Nord-Kivu.

Notons que le gouvernement congolais a donné son dernier bilan de 51 morts et 43 blessés, pendant que le député  de Goma Jean-Baptiste Kasekwa lui a donné un bilan de 75 morts, 85 blessés et 142 détenus lors de la répression sanglante de fidèles de la secte mystico-religieuse UWEZO WA NENO par l’armée au quartier Kyeshero dans la ville Goma et une partie de nyiragongo lorsque ces derniers réclamaient le départ de la Monusco, de la force de l’EAC et des ONG des occidentaux

 

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