Au-delà des valeurs acquises en société traditionnelle, endogène et empirique, la femme d’aujourd’hui peut être autonome grâce au numérique. Son statut marital n’inclue pas son caractère d’être marginalisée, humiliée et repoussée à l’immondice. C’est ce qu’explique à Goma la Dynamique des Jeunes Bénéficiaires de l’Action du Collectif Alfa Ujuvi, DJBACAU en sigle, ce dimanche 19 mars 2023 au cours d’un échange prévu pour le mois de mars, dédié internationalement à la femme.
Le mariage n’est pas l’unique statut prévu pour la femme africaine. La femme n’est pas à traire. Elle est revêtue de toutes les qualités de l’homme, capables de lui conférer les mêmes responsabilités de l’homme en société. A cela la femme rumine des créativités, transcende des innovations inattendues, claires et indubitables.
Déjà par expérience, l’être féminin est visiblement la plus luxueuse du monde. Par cela, vous verrez avec elle un iphone de dernier prix, ou des articles dont elle a été dépensière sans calcul. Plusieurs connaissent que la femme n’en fait d’ailleurs rien.
Pourtant, selon madame CHANTAL MWAMINI, Promotrice de l’autonomisation de la femme au sein de la DJBACAU, <<c’est facile qu’à travers l’autonomisation de la femme grâce au numérique qu’on gagne l’éducation et l’économie ; loin d’être seulement femme de pagne aux cheveux américains et à la main tendue. Cette tendance projette au chevet de vol, de perte de valeur.>>
Pour elle, le mois de la femme doit rendre celle-ci active et participative dans la société, l’apprendre à ne plus dépendre totalement des autres. Car, accentue Madame CHANTAL, <<plusieurs femmes se défendent dans le mal et se passent pour influencante.>>
L’idéologie de la date officielle du 8 mars, que l’on célébrera tout au long du mois mars, renseigne-t-on, reste, selon Madame CHANTAL, << un éveil de la vie d’avoir été créée femme et faire en sorte que tout ce qui est en elle, ait une valeur tant en famille qu’en société.>>
Quant à Mademoiselle SEPHORA, engagée à rehausser le learning du personnel féminin de la DJBACAU, croit fermement que la femme peut gagner sa vie du numérique <<par des formations, des recherches et découvertes, l’entrepreneuriat en ligne, la création des boutiques en ligne, la prise des photos publicitaires et montage des vidéos, la création des plateformes, logiciels et applications mobiles, …>>
A voir comment la femme s’adapte aux nouvelles tendances, elle court plusieurs défis, comme le répète une intervenante à ce chapitre :<<Sont nombreuses celles-là qui se documentent le moins, qui s’intéressent à la facilité, qui s’attellent à des futilités et à des discussions oiseuses.>>
Il est reproché de la femme africaine, en général, le gaspillage inutile, l’oisiveté, la paresse, le propos incultes, la perte de temps sur les réseaux sociaux en ne regardant que des séries, des Tik tok d’autrui, pour ne citer que cela.
La femme du 21è siècle est appelée à apprendre d’abord , à mettre en pratique ce qu’elle a acquis, à le transmettre aux autres pour accrocher son potentiel à l’entourage ; cela lui permettra, selon l’ensemble de membres de la DJBACAU, de gagner le pari d’un monde nouveau, prospère et professionnel.
J-Rostand VUSANGI MWITSIKULU