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Le continent africain a très peu d’accès à l’internet, et les africains qui seraient déjà connectés n’utilisent pas l’internet au bon sens ; peut-être même le prix serait élevé ; une problématique qui, jusqu’à présent, secoue le monde africain. Pas seulement l’internet, mais aussi les médias en général ; les radios, les TV, les téléphones, sont d’autant de destructeurs de nos enfants, pourtant inventés dans d’autres continents […].

La journée de l’enfant africain met en évidence la valeur de l’enfance africaine, pépinière d’aujourd’hui et de demain. A travers elle, le centre GAHINJA recherche des solutions pour réduire le cas de la délinquance sur la rue, réduire le nombre des enfants abandonnés et non protégés ; comme Jean Pierre MUTAKA MUHIMA reprend qu’il est possible de réduire ce taux si les parents prennent conscience à leur progéniture. De la solution à cette délinquance, les parents pouvaient utiliser leurs télévisions pour une éducation positive et non les laisser se conduire d’eux-mêmes.

«On peut réduire, peut-être même arrêter cette délinquance en ville de Goma. Cette principale responsabilité émane des parents qui ne prennent pas en charge leurs enfants. L’Etat ferait aussi sa grande partie par la création d’emplois à tout le monde, sécuriser les recoins qui permettent que chacun s’occupent là où il se sent mieux. Si réellement les enfants à rupture familiale sont nombreux dans la rue, que l’Etat crée des structures pouvant encadrer ces enfants. Demain, ils pourront changer par cet encadrement collégial comme ce que fait Gahinja », a-t-il précisé.

Madame PLACIDE, maîtresse des enfants à rupture familiale au sein du centre d’encadrement de Gahinja, soulève ses expériences à l’éducation de ces enfants :

«Nos enfants sont tous dépassés. Du chanvre, ils en ont fumé. Les encadrer demande une stratégie psychologique qui n’est pas toujours la même dans chacun cas d’enfants récupéré. L’enfant peut se présenter docile ; dans 3 heures de temps, il change sa face et s’échappe de la communauté »,a fait savoir la maîtresse par un dialogue exclusif avec notre rédaction.

Cette journée a connu la participation du Représentant du Maire de Goma, de la délégation DIVAS, du Chef de quartier Murara, de la délégation de la monusco Tanzanienne, du Représentant de l’Atelier Nazareth, etc.

Pour l’embellir, une série de manifestations culturelles a été au rendez-vous, comme même Monsieur PASCAL, Chargé de Projet dans cette communauté, est arrivé à demander aux enfants de citer les droits des enfants qu’ils connaissent.

 

J-Rostand VUSANGI M.

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