Les trois passagers d’une voiture enlevés dans la nuit du dimanche 24 septembre dernier, provoquant une inquiétude généralisée à kanyabayonga dans le Rutshuru, ont été libérés 48h après.

Ces derniers ont été libérés le mardi 26 septembre. Leur libération, bien que soulagée, a suscité des interrogations sur la sécurité à Rutshuru et la manière dont le Gouvernement Congolais et les maisons de télécommunications peuvent collaborer pour faire face à de telles situations.

Selon des sources civiles à Kanyabayonga, les victimes ont été libérés après le paiement d’une rançon dont le montant s’élevait à 2500 dollars américains. Cet acte désespéré pour sauver des vies humaines soulève des préoccupations quant à la possibilité que les kidnappeurs continuent à opérer en toute impunité au Nord-Kivu. Néanmoins, la réaction rapide des forces loyalistes qui ont rétabli le contrôle de la zone entre Lusogha et Kanyabayonga a été salué par la population.

Le Conseil de la jeunesse de Kanyabayonga s’est félicité également des patrouilles de sécurisation de la zone par les militaires FARDC depuis cet incident. A cette occasion, le porte-parole du conseil de lajeunesse, Egide Baghuma, a soulevé une question pertinente : pourquoi ne pas exploiter davantage les ressources technologiques, notamment la collaboration avec les entreprises de télécommunications, pour lutter contre ces bandits armés ?

Le fait que la rançon ait été envoyée via Airtel Money, un service de paiement mobile, offre une piste potentiellement précieuse pour les autorités. Les entreprises de télécommunications, en particulier celles offrant des services de paiement mobile, ont accès à des données cruciales sur les transactions financières. Cette information pourrait être utilisée pour retracer les mouvements financiers suspects et identifier les personnes impliquées dans des activités criminelles.

Cela soulève la question de savoir si les entreprises comme Airtel ne pourraient pas collaborer plus étroitement avec le gouvernement pour aider à traquer les criminels et à renforcer la sécurité an Nord-Kivu. Une telle coopération pourrait impliquer la fourniture d’informations sur les transactions suspectes, la mise en place de mécanismes de surveillance plus robustes et la sensibilisation à la sécurité parmi les utilisateurs de leurs services.

Notons que la nécessité d’une collaboration renforcée entre le gouvernement, les forces de sécurité et les entreprises de télécommunications pour lutter contre l’insécurité croissante dans la province, s’avère d’une importancecapitale.

 

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