En cette Journée Mondiale de l’Environnement, célébrée chaque 5 juin, il est plus que jamais impératif de braquer les projecteurs sur les menaces grandissantes qui pèsent sur la planète. Alors que cette année met l’accent sur la sensibilisation et la célébration des actions environnementales, une situation bouleversante se déroule au cœur de l’Est de la RDC dans la province du sud-kivu au Parc National de Kahuzi Biega (PNKB), un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est en proie à une déforestation sans précédent.
Ces derniers temps, le PNKB fait face à un abattage d’arbres illégal et massif, compromettant sérieusement non seulement sa biodiversité unique, mais aussi la survie de plusieurs espèces rares et emblématiques. Les conséquences de cette destruction sont potentiellement catastrophiques, menaçant la disparition d’animaux précieux et l’épuisement de ressources naturelles vitales. La richesse exceptionnelle du PNKB, tant au niveau de sa faune que de sa flore, est directement menacée par cette criminalité environnementale qui semble s’intensifier.
La Société Civile Environnementale du sud-kivu à l’occasion de cette journée, exprime sa profonde inquiétude face à cette situation critique. Gamalien Kitelebe, membre du Bureau de la Coordination de cette structure citoyenne, déplore les impacts négatifs que cette destruction aura sur l’ensemble de la communauté congolaise si cela continue. « C’est une situation regrettable qui nécessite une action urgente », déclare-t-il avec gravité. « Chaque arbre abattu est une perte irréparable pour notre environnement et pour les générations futures. »
Pour lui, en ce jour symbolique, il est crucial de rappeler à tous les habitants de l’Est de la RDC que la préservation du PNKB n’est pas seulement une question écologique, mais aussi un enjeu de développement durable pour toute la région. Il lance un appel pressant aux autorités locales pour qu’elles prennent des mesures immédiates et énergiques afin de protéger ce trésor naturel inestimable. Si l’abattage des arbres se poursuit à ce rythme, les conséquences seront désastreuses, non seulement pour l’écosystème délicat du parc, mais aussi pour les populations qui en dépendent directement.
Notons que la société civile environnementale pensé qu’il est temps d’agir et de faire entendre la voix collective de la communauté contre cette déforestation. « Ensemble, protégeons le Parc National de Kahuzi Biega et assurons un avenir durable pour notre environnement et nos communautés. En ce 5 juin, engageons-nous fermement à préserver notre planète et à célébrer la beauté et la diversité de notre patrimoine naturel. Chaque geste compte, chaque action a son importance. Protégeons notre Terre, car elle est notre seule maison. » Insiste cette organisation.
Notons que cette journée a été célébré dans un contexte particulier à l’est de la RDC où les villes de Bukavu et Goma sont sous occupation du l’Afc/M23.
Patricia Hélène